Des milliards de tapis de cheveux

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Une planète sur laquelle des générations entières de tisseurs travaillent toute leur vie à  la confection d’un tapis de cheveux. Pour qui ? Pour l’Empereur. Mais, d’après les rumeurs, il serait mort …

Après avoir lu de nombreuses critiques plus que positives sur ce roman, j’ai décidé de me l’offrir et de le lire. Comme je partais en Espagne et que j’avais pas mal d’heures de train devant de moi, ça tombait bien. J’allais pouvoir le lire rapidement.

Que ceux qui s’attendent à  de la SF flamboyante à  la Star Wars passent leur chemin : Des milliards de tapis de cheveux est avant tout un voyage calme et mesuré dans un univers si éloigné de nous, mais à  la fois si proche. Ici, pas d’extraterrestres, juste des humains qui vivent dans un univers immense sous la coupe d’un Empereur éternel.

C’est ce qu’on découvre dans les premiers chapitres, qui s’attardent sur la planète des Tisseurs de Cheveux. Toute leur vie, ils tissent un tapis qui ornera le palais de l’Empereur. Leur fils fera de même, ainsi que le fils de leur fils, et ainsi de suite… Mais certains ont des doutes, doutes alimentés par des rumeurs persistantes.

La narration suit à  chaque chapitre un nouvel individu qui permet de remonter le fil de l’intrigue. Inutile de s’attacher aux personnages, qui pour la plupart ne font que passer dans une intrigue située bien au-dessus d’eux. Et c’est là  que le charme, bizarrement, opère. Le réalisme de l’histoire n’aurait pu exister si un protagoniste, se posant en héros, avait parcouru l’intégralité de l’histoire en résolvant un à  un les mystères.

Ce mystère des tapis de cheveux rythme donc la lecture, même si le point fort du récit n’est pas là . Il est dans le questionnement de tous ces personnages, par rapport aux traditions, au pouvoir, au changement. la plus belle scène, pour moi, ayant lieu avec l’Empereur, qui s’explique face à  face avec un de ses sujets (je n’en dis pas plus, mais attendez-vous à  un choc). Et puis, rapidement, on découvre l’impensable vérité. On pourrait presque en ressortir comme pour The Big Lebowsky : « Tout ça pour ça … »

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