Pride Of Baghdad

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Une des plus belles bandes-dessinées qu’il m’ait été donné à  lire, tout simplement.

J’ai découvert Brian K. Vaughan lors de son passage sur Ultimate Marvel, il y a quelques mois. J’avais bien accroché à  son run, même si, je pense, le dessin d’Immonen faisait beaucoup. Le nom m’était resté en tête, et je suis tombé sur Runaways il y a quelques semaines. J’ai dévoré le premier volume (j’en reparlerai un autre jour). Et là  je me suis dit : ce mec est doué.

En flânant sur IGN en cette fin d’année 2006, je suis tombé sur le Best Of 2006. Pride of Baghdad y a recolté le prix du Best Original Graphic Novel. En lisant rapidement le commentaire, j’étais déjà  emballé, alors quand en plus j’ai découvert que Vaughan était à  la baguette, j’ai craqué, j’ai commandé.

L’Histoire

A moins de juste sortir d’un trou où vous vous étiez enfermé en craignant l’arrivée du 21e siècle, vous devez être courant qu’une guerre a lieu actuellement en Irak. Pride of Baghdad se déroule pendant cette guerre. Vaughan ne prend ni le point de vue américain, ni le point de vue Irakien, il prend un point de vue plus neutre : celui des animaux.

Plus précisément, il va choisir de raconter l’histoire de quatre lions du zoo de Bagdad, qui, après un bombardement, vont découvrir la capitale Irakienne. Comme dans le Roi Lion, les animaux sont doués de la parole. Les lions croiseront ainsi des singes, une antilope, une tortue et bien d’autres encore (quelques surprises sur la fin), avec qui les relations seront plus ou moins tendues. Entre les lions également, la situation sera tendue.

Entre le seul mâle, un peu dépassé par les événements, la rebelle qui tente d’établir le contact avec les autres espèces pour planifier l’échappée, l’ancienne nostalgique, et le lionceau tout heureux de découvrir un nouvel environnement, les tensions seront nombreuses.

Zill, dans le zoo avant le bombardement

Mon Avis

Il faut lire ce graphic novel comme une fable sur la liberté, servie par un dessin magnifique, aux teintes exotiques variant suivant les heures de la journées. On connaît (ou devine) la fin dès le départ, mais cette fin est terrible, et prend aux tripes. Je suis resté « scotché » devant les dernières planches, la larme à  l’oeil. Vraiment…

A noter que l’histoire est basée sur des faits réels.

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