My Name is Bruce

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Bruce Campbell est une superstar du cinéma de genre. Toute personne s’intéressant un peu à  ce pan du cinéma doit en avoir au moins entendu parler. Et c’est donc de lui que je vais parler aujourd’hui.

If Chins could Kill : Confessions of a B-Movie Actor

Sous ce titre à  rallonge se cache l’autobirographie du bonhomme, disponible uniquement en anglais actuellement (pas très cher sur amazon). Je lis rarement des oeuvres non-fictionnelles, mais j’aime parfois tenter d’autres domaines.

Depuis que je suis Burn Notice, j’ai eu envie d’en savoir plus sur Bruce Campbell. Il y a quelques années, j’avais pu voir l’excellent Bubba Ho-Tep. Et je me suis donc lancé dans ces Confessions.

Tout commence par une préface mettant en scène les frères Raimi (Ted et Sam), assez étrange. On entre vraiment dans le livre avec l’enfance et l’adolescence de Bruce. C’est assez intéressant à  suivre, car ça présente bien le personnage, et ça nous plonge dasn une autre époque. Vient ensuite sa découverte du théâtre, et de personnes qui seront importantes dans sa carrière. On découvre que le métier d’acteur n’est pas de tout repos, et ne remplit pas forcément les bourses.

La création d’Evil Dead est un gros morceau, morceau forcément attendu par les fans. On y découvre que le tournage a semble-t-il été plus horrible pour l’équipe du film que pour les spectateurs qui verront ensuite le film. Il est d’ailleurs très intéressant de revoir le film après. On y découvre des choses très intéressantes (notamment dans le générique).

Le reste de sa carrière occupe le dernier tiers du bouquin, et est pour moi la partie la plus intéressante. On y découvre un acteur humble, modeste, qui parle de son métier avec passion. C’est également la période où Bruce va apparaître dans plusieurs séries (Hercules, Xena, X-Files, Brisco County) et se mettre derrière la caméra.

L’édition disponible est parue après le Chins across America, le tour de dédicaces du livre, en 2001. Comme pour les DVD, on a donc droit à  une section bonus décrivant ce tour, où Bruce raconte des rencontres avec d’anciens amis (ayant par exemple participé au premier Evil Dead), ainsi que son expérience du 11 septembre, étant sur la route lors des événements.

Au final, donc, une lecture que je recommande à  tous les anglophiles ayant vu et apprécié au moins une oeuvre du bonhomme.

My Name is Bruce (bis)

My Name is Bruce

J’ai utilisé comme titre de présentation de ce billet le titre d’un film assez particulier mettant en scène Bruce Campbell … dans son propre rôle. Pas distribué en France, My Name is Bruce est sorti en Zone 1 en DVD, et colle parfaitement en bonhomme.

On y découvre un Bruce Campbell infect, tournant une série B lorgnant vers le Z, ne faisant pas (loin de là ) l’unanimité dans l’équipe. Dans le même temps, dans une bourgade perdu du fin fond des Etats-Unis, un mal ancien est réveillé. Et, sous l’impulsion d’un jeune fan, la population va penser que son seul espoir réside en Bruce « Ash » Campbell. L’écart entre les personnages incarnés et l’acteur égoïste, impoli et couard va les surprendre !

Une comédie pur jus pour les fans, pleine de référence (Ted Raimi traîne encore dans le coin), et qui respire l’amour pour le cinéma de genre. Je recommande, encore une fois, pour les fans.

Et j’attends une chose, la seconde édition de l’autobiographie de Bruce, qui comprendra Bubba Ho-Tep, My Name is Bruce, Burn Notice, SpiderMan (même si le premier est mentionné dans If Chins …), et éventuellement un Evil Dead 4 ?

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