#RPGaDay 2018 #13

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En ce mois d’août existe une tradition dans le milieu du JDR, depuis quelques années déjà : le RPGaDay. Le principe : une question par jour, à répondre sur un réseau social ou autre, à propos du JDR. Cette année, je vais essayer de m’y coller.

Je vais répondre aux questions en français proposées par D1000 et d100. Ce seront des posts courts, mais j’espère intéressants.

Décrivez l’évolution de votre expérience de jeu

Houla ! Sacrée question pour commencer cette semaine !

J’ai commencé le JDR à l’adolescence, avec mon groupe de potes. On tâtait pas mal de la figurine à l’époque (Warhammer, Blood Bowl, Necromunda, Mordheim …) et également du jeu vidéo (Final Fantasy, Baldur’s Gate, Mario Kart et pleins d’autres …). Et y avait eu quelques incursion du JDR via les Livres dont vous êtes le héros, Warhammer Quest et Hero Quest.

Bim, on est tombé sur Warhammer JDR. Puis sur DD3. De nombreuses soirées de jeu à faire évoluer nos personnages. Les manuels de règles avaient nos préférences. Classes de prestige, nouveaux sorts, nouveaux objets. Il y avait un scénario, mais c’était surtout l’occasion de lancer des dés en massacrant l’opposition. Un duel MJ/Joueurs.

Puis une pause.

Je suis revenu ensuite au JDR avec un groupe plus posé, plus centré sur les personnages et l’intrigue, au cœur d’une campagne au long cours dans Earthdawn. J’ai au passage testé quelques jeux plus velus mécaniquement, mais cela me fatiguait. Je ne voulais plus compulser les règles, chercher le bonus à appliquer. Je voulais jouer. Et ça a orienté mon jeu.

Le retour au poste de MJ s’est fait par Rogue Trader. Un jeu à l’univers et l’ambiance passionnante, mais d’une lourdeur ! Heureusement, mes joueurs compréhensifs n’étaient pas des ayatollahs des règles, et l’on a pu mener cette campagne avec un côté règles très light. Au passage, je commençais à découvrir de nouvelles méthodes avec par exemple Fiasco et Monster of the Week, ou encore Cortex.

L’emploi du temps de salarié m’a également fait changer d’avis sur la durée des parties. J’aime le format court. 19h30-23h30, en semaine, c’est parfait ! Et il me faut des jeux qui se calent dans ce créneau ! J’ai accéléré ma méthode de maîtrise, n’hésitant pas à recourir au cadrage brutal d’une scène, aux ellipses, pour tenir le rythme et le créneau.

Jouer en convention, depuis quelques années, m’a également permis d’affiner cette gestion du rythme. Ainsi que l’explication des règles. Présenter d’abord le concept du jeu, et voir au fur et à mesure les règles, plutôt que de tout expliquer. Voilà un point important que j’ai appris.

Maintenant, j’apprécie toujours de faire vivre un personnage sur la durée (ou plusieurs quand je suis meneur), mais je ne me vois plus tenir des campagnes sur plusieurs mois. Trop compliqué au niveau logistique. Je n’ai plus de groupe attitré, et joue surtout en one-shot. Ou sur des campagnes courtes (6 séances maximum). C’est là que je donne le meilleur de moi. Que ce soit en joueur ou en meneur. Je n’hésite pas à sacrifier un personnage si cela permet d’améliorer l’histoire générale. Et c’est quelque chose que je n’aurais jamais pu faire il y a plusieurs années.

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