J’ai lu … Striscia

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Striscia est un jeu de rôles par Kobayashi, auteur de l’excellent Tranchons & Traquons. Il propose de jouer des spadassins, des bretteurs et autres malandrins dans un univers s’inspirant largement de la Renaissance.

C’est publié par Les livres de l’Ours, et disponible en PDF et en Impression à la demande. J’ai pour ma part pris la version imprimée en couleurs.

Où j’en ai entendu parler pour la première fois ?

Sur le forum de CasusNO, à n’en pas douter. Le jeu a obtenu un petit succès d’estime là-bas, et reviens souvent dans les discussions.

Achat compulsif, impulsif ou réfléchi ?

Réfléchi. Cela fait quelques temps qu’il est dans mon viseur, et je voulais l’acquérir surtout pour découvrir l’évolution du travail de Kobayashi. Et aussi parce qu’il y a eu une belle promo sur Lulu.com.

Je pensais trouver quoi ?

Un jeu où l’escrime est importante, avec un côté tactique et violent. Un univers esquissé rapidement, et des conseils de bon aloi.

J’ai trouvé quoi ?

Un jeu avec un système très light, qui emprunte à pas mal de trucs modernes (Apocalypse, Tranchons & Traquons, Index Card RPG). Par contre, pour la gestion fine de l’escrime, on oublie (mais est-ce un mal ?).

Tout ça est parfaitement assimilé et digéré, et on dispose d’un vrai bon petit jeu qui se lit rapidement, s’explique rapidement, et permet de jouer avec l’histoire sans exposer sur plusieurs pages un univers encombrant. On joue avec les clichés, mais pas que.

On découvre l’univers par les atours du jeu : les illustrations, tirées d’œuvres classiques du domaine public (malin !), mais aussi des listes qui donnent clairement le ton : Vocations, Réputation, Conquêtes, Sorts. Ces deux dernières catégories m’ont particulièrement marquées, parce qu’elles créent en filigrane un monde fort et intéressant, tout en restant du matériel directement jouable par les joueurs. C’est brillant.

La sorcellerie proposée ici est une sorcellerie sombre, sale, qui corrompt l’âme et penche du côté « pacte avec le diable » de la magie. Point de boule de feu, mais des sorts qui risquent de ternir l’environnement d’une noirceur fantastique en adéquation avec la violence humaine évoquée dans les Réputations et les Vocations.

Le livre est également porteur de nombreux conseils, sur la façon de jouer et de maîtriser ce jeu, mais pas que. Comme dans Tranchons & Traquons, j’ai découvert des astuces qui méritent d’être appliquées ailleurs. Elles ne sont pas assénées telles des vérités, mais elles énoncent des idées qui me plaisent.

Est-ce que je vais m’en servir ?

J’aimerais bien. J’ai beaucoup de jeux que j’aimerais jouer, celui-là vient d’arriver dans le lot. Peut-être en one-shot d’initiation ? Il faudrait que je réfléchisse à un scénario adéquat. Son format court et léger est parfait pour rejoindre mon sac, et tel un Tranchons & Traquons, j’espère bien le voir vivre à ma table. Y jouer me plairait autant que de le faire jouer.

Ça vaut le coup de l’acheter ?

Oui. Parce que ça vaut largement son prix, que c’est super plaisant à lire, et qu’il y a d’excellentes choses à en tirer.

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