Darwinia

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Après avoir découvert Blind Lake, et plutôt bien aimé, je m’étais décidé à  lire un autre roman de R.C. Wilson. Mon choix s’est porté sur Darwinia, parce que le pitch m’intriguait.

Darwinia est une uchronie. L’histoire commence en Mars 1912, dans un univers semblable au nôtre … pour quelques instants encore. L’Europe et les terres environnantes disparaissent subitement pour laisser la place à  un continent vierge de toute trace humaine, à  l’écologie nouvelle.

On suivra le destin Guilford Law, qui participera, en qualité de photographe, à  une expédition au coeur de la Darwinie, ainsi que l’on appelle ce nouveau continent.

J’ai beaucoup aimé l’histoire de Guilford Law, et la découverte de la Darwinie est passionnante. Comme les protagonistes, on tente de s’imaginer une raison « plausible » à  ce changement, mais rien n’y fait, on est perdu dans ces terres vierges.

Tout va bien jusqu’à  la fin de la première partie. On découvre alors ce qui se trame derrière tout ça, et j’ai trouvé ça très décevant. Pour autant, le récit, dès qu’il revient sur Guilford Law, regagne en intensité, et nous replonge dans l’exploration et l’aventure. Les personnages secondaires que sont Tom Compton, Lily, ou encore Elias Vale, sont bien mis en scène, et apportent tous leur touche à  la découverte de la vérité.

Une lecture agréable, mais, malheureusement, un peu comme pour Blind Lake, j’ai été déçu par le « Pourquoi du Comment ». Entre la cassure nette avec le reste du récit, et le vocabulaire trop scientifique (?), ces passages m’ont littéralement lourdés. Je suis sûr que sans ça, Darwinia aurait gagné en unité, et aurait apporté encore plus de mystère et de dépaysement.

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