L’Antre de la Folie

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L’autre jour, j’ai un peu craqué au rayon DVD. Fan d’Infernal Affairs (la source d’origine des Infiltrés de Scorcese), j’ai acheté la suite et la fin de la trilogie. Bon, c’était un achat réfléchi de longue date, mais j’ai quand même craqué.

Là  où c’est plus surprenant, ce que j’ai aussi craqué pour l’Antre de la Folie. J’essaie de me trouver une raison du pourquoi, mais je vois pas. Parce que j’aime bien Sam Neill ? Ouais, en même temps je ne me souviens de l’avoir vu que dans Jurassic Park… John Carpenter ? Ouais, j’suis fan (de Snake Plissken et Halloween)…!? Bon, pourquoi alors ? Pour découvrir un chef d’oeuvre ? Je sais pas, peut-être. A mon avis, c’est plus la jaquette, argentée et brillante de mille feux, qui m’a marqué la rétine.

Le Film

Après avoir discuté du pourquoi du comment ce DVD m’est arrivé entre les mains, voyons de quoi il s’agit. Tout commence dans un asile (qui est en fait le R.C. Harris Filtration Plant de Toronto, qui illustre à  merveille Le Centre de la série Le Caméléon), où est enfermé John Trent (joué par Sam Neill). Enfermé dans cet asile, Trent reçoit la visite de quelqu’un voulant le sortir de là , pour une raison que l’on ignore alors. Et Trent de raconter son histoire…

Sam Neill

En gros, Trent, sorte de détective spécialisé dans le démantèlement des arnaques, va se retrouver à  enquêter sur la disparition d’un auteur à  succès de romans d’horreur. Petit à  petit, il découvrira que la réalité et la fiction se rapprochent, même s’il tente de se convaincre qu’il ne s’agit que d’une supercherie habilement mise en scène. Et la folie guettera Trent au coin de la rue.

L’histoire est plaisante, et permet une belle mise en abîme, non pas de l’auteur, cette fois, mais d’un personnage. Quand notre histoire est écrite, peut-on la modifier ? C’est une des questions posée par Carpenter. L’autre concerne la religion. Et si Dieu était une création de l’imaginaire collectif, qu’adviendrait-il si la majorité venait à  croire en des monstres apocalyptiques ???

L’histoire me semble très inspirée de Lovecraft et de son mythe de Cthulhu, tant de le concept des Anciens, que dans la folie progressive des personnages, la perte de la réalité, la petite ville perdue. L’horreur est très suggérée, par la musique, par les ombres, par l’obscurité. On ne sait jamais vraiment si ce qu’on voit tient de la réalité (dans le film) ou de la folie (du personnage). Mais Carpenter tient l’histoire de bout en bout, et ne nous laisse pas tomber sur un gros soufflet tout moisi à  la fin. Au contraire, la fin, je trouve, achève le film de manière saisissante.

L'Eglise où se tapit la Mal

Les fans de fantastique et de Lovecraft doivent se jeter sur cet Antre de la Folie, ceux qui sont réfractaires au gore peuvent aussi y venir sans peur, la plupart de l’horreur étant psychologique.

Pour les bonus du DVD, j’en reparlerai quand je les aurai vu ;->

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