Huecco – Huecco

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J’ai découvert Huecco en avril dernier, lors de mon séjour Erasmus en Belgique. J’ai fais là -bas la connaissance d’Espagnols avec qui j’ai partagé mes goûts musicaux. Nous avons également partagés quelques soirées bien arrosées, au cours d’une desquelles j’ai connu ce morceau. Mes amis espagnols n’appréciaient guère le morceau Pa Mi Guerrera, mais le passaient en boucle pour rigoler (se moquer ?) de mon interprétation … gutturale disons.

Contrairement à  eux, j’aimais cette chanson, et je me suis donc mis en tête d’approfondir l’écoute de l’album, histoire de voir (ou d’entendre). Et là , c’est une sorte de coup de coeur. Le rythme et le mélange des influences de Huecco m’ont séduit immédiatement. D’après ce que j’ai pu apprendre, il s’agirait de Rumbaton. Je connais pas, mais on sent des influences rock et latines, pour sûr.

Concernant l’album en lui-même, il commence assez fort avec, donc, la fameuse Pa Mi Guerrera, qui imprime le ton directement. Après quelques semaines d’écoutes, j’aimais nettement moins cette chanson, mais, au final, je l’apprécie de nouveau : à  écouter avec modération, donc. On poursuit l’écoute avec Tacones Baratos, bonne chanson rock sans toutefois être marquante.

Rayos et El Chicle Infinito, les deux morceaux suivants, sont pour moi les meilleurs de l’album. Le premier pour son côté très festif, le second pour les émotions qu’il peut procurer. La suite est plus clairement teintée latine, avec notamment, si je ne me trompe pas, du Chalango sur Mamba Negra (j’ai souffert de cet instrument pendant 5 mois grâce à  Carlos). Pour Mis 100 ultimas mananas, je n’ai pas l’oreille ni les connaissances musicales pour reconnaître l’instrument, mais ce serait un ersatz d’accordéon que ça ne m’étonnerait pas. Cette chanson me donne une impression très Cabaret Français (allez savoir pourquoi !). En tout cas, ce morceau complète le trio des réussites de cet album.

La suite, avec Idiota tout en mélancolie, No Te Lloraré tout en énergie, Apache qui mélange les deux, prolonge le plaisir de l’écoute à  un bon niveau. Cet album possède une véritable unité tout en abordant presqu’un nouveau style à  chaque morceau. Le morceau au titre incongru arrive ensuite : Paloma Sigue Llorando ou Pigeon, continue de voler ! (traduction d’Elisa l’Asturio-Leonaise). Deux morceaux en un, ou presque, puisqu’il prend toute son énergie dans la deuxième partie.

On arrive à  la fin, et je ne sais plus trop quoi dire. Pas facile de parler de musique en fait, surtout que ces deux morceaux-là  me plaisent aussi. Bon, le meilleur moyen de vous faire une idée, c’est encore d’essayer d’écouter Huecco. C’est très entraînant, et ça peut le faire en fond sonore en soirée. C’est ça le plus important, non ?

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