J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu … #3

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Je poursuis ma revue de lecture/visionnage/écoute des quinze derniers jours. Le format ne change pas vraiment, et je propose des choses un peu différentes ce coup-ci. Je vais aussi mettre en valeur un élément de cette liste (qui est autrement plutôt aléatoire/dans l’ordre d’écriture).

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

❤ Reservation Dogs ❤

C’est le coup de cœur de la quinzaine !

Je ne sais pas vraiment comment je suis tombé sur cette série. J’ai vu la bande-annonce parmi une sélection de séries diffusées au mois d’août. J’aime ces séries qui parlent des USA « intérieurs ». Et peut-être que le titre a fait tilt (Reservoiration Dogs). Bref, je m’y suis lancé.

Premier épisode, première claque. Et ça continue. On suit donc les pérégrinations de Bear, Elora Danan, Willie Mack et Cheese, adolescents et natifs américains de l’Oklahoma. Vivant dans ce qu’on appelle une réserve, et cherchant un moyen d’échapper à leur condition, de partir en Californie, de survivre, mais aussi de juste vivre. C’est drôle sans être une comédie. C’est dramatique sans être un drame.

Les personnages sont super attachants, et les jeunes acteurs crèvent l’écran. Le cast autour n’est pas en reste, notamment Big, le policier du coin, perché et bienveillant. La réalisation est magnifique, avec de belles images de cette Amérique perdue, un amour et un respect de ces personnages et de ces lieux. Ce n’est pas condescendant, la culture et le mythique des natifs est exposée avec respect et sérieux. Que ce soit par les gestes rituels, le langage, certaines coutumes ou le rapport au surnaturel. Chaque épisode propose d’explorer une mini-histoire différente, entre un père absent, une journée d’accompagnement avec la police, une journée aux urgences … Le tout en avançant sur de légers fils rouges.

On retrouve Taika Waititi (What we do in the Shadows, Thor Ragnarok, Jojo Rabbit) à la production. Un auteur qui, à mes yeux, commencent à se tailler un sacré cahier d’œuvres intéressantes. C’est le méga coup de cœur de cet été.

Matilda

En quête de films familiaux différents des sempiternels dessins animés que réclament ma fille, nous avons opté pour ce film dont j’avais eu vent plusieurs fois, mais que je n’avais jamais vu. Un film de et avec Danny De Vito. Qui raconte l’histoire d’une jeune fille intelligente dans une famille assez horrible avec elle, et véritable caricature de l’American Way of Life. Jeune fille qui rejoindra une école horrible, tenue d’une main de fer par une horrible directrice. Mais avec de nouveaux amis et une maîtresse compréhensive et gentille.

Nous avons passé un excellent moment. Le film est drôle. Certes, les gags font parfois datés, mais c’est du bon cinéma. L’intrigue se développe rapidement, de manière juste. Pas d’artifices, des personnages dont on saisit très vite le caractère et le rôle, c’est exactement ce que l’on recherchait. Et cela me conforte dans l’idée de rechercher d’autres films de cette époque.

AEW All Out

Je ne regarde plus beaucoup de catch. Parce que les séances hebdomadaires de plus de 2 heures, je n’arrive pas. Parce que beaucoup des personnages que j’aimais ont disparu des écrans de la WWE, ou sont impliqués dans des histoires … bof …

Mais l’AEW est arrivée en concurrent, et propose quelque chose qui m’accroche de plus en plus. Que ce soit par les histoires, les personnages ou la réalisation des matches. Et après avoir suivi depuis quelques mois certaines storylines, j’ai décidé de me lancer dans ce PPV. Bien m’en a pris !

Une ambiance géniale, des matches assez fous (le Tag-Team en cage !), et des personnages et storylines prenant. Le final de ce PPV est un gros rollercoaster, et promet pour la suite. Je ne suivrais pas forcément toute la AEW (trop d’émissions, pas assez de temps), mais ça donne envie de s’y plonger.

L’Homme-Feu, par Joe Hill

J’aime beaucoup Joe Hill. Je l’avais découvert par Locke & Key, puis par ses nouvelles (lisez Fantômes !) avant d’attaquer ses romans. L’Homme-Feu était le dernier qu’il me restait à lire (Joe Hill étant moins prolifique que son père).

C’est un roman-fleuve de près de 1000 pages, qui nous embarque dans une histoire contemporaine où tout déraillerait suite à une pandémie mondiale. Oui. Un peu difficile de rentrer dans le livre sans faire d’analogies avec la situation actuelle. L’épidémie d’Ecaille du Dragon qui sévit dans l’histoire a de nombreuses similitudes avec ce que nous vivons/avons vécu, surtout dans le premier quart du roman, où personne ne sait vraiment comment réagir. L’épidémie est bien plus mortelle, causant des combustions instantanées chez les porteurs.

Le roman va suivre Harper Saul, une infirmière dont la vie va être sacrément secouée par cette épidémie. Tout le roman tourne autour d’elle, de la manière dont elle va se redécouvrir, s’affirmer. Il y a des moments très durs, où la violence psychologique imposée aux personnages monte très haut. Mais cette plongée dans un futur incertain est prenante, haletante, surprenante. Les personnages sont bien brossés, et on s’attache à certains d’entre eux (en en haïssant d’autres). Malgré les quelques twists et deus ex machina un peu tirés par les cheveux.

Donjon Monsters

Cela fait plusieurs années que j’entends parler de la série de bande-dessinée Donjon. Avec ses nombreuses déclinaisons (Zénith, Monsters, Crépuscule, Parade …) et un nombre conséquent de volumes, je ne savais pas trop par quel bout la prendre.

J’ai jeté mon dévolu sur les deux premiers tomes de la série Monsters, disponibles à la bibliothèque alors que je furetais du côté des BD. Si la lecture s’est révélé agréable, avec des histoires et situations assez drôles, j’ai eu un peu plus de mal à m’attacher à ces personnages. Je picorerai sans doute encore dans ces séries, mais pas avec avidité.

Heels

J’ai poursuivi la série Heels, dont j’ai déjà parlé lors du billet précédent. Et si je la poursuis, c’est que je l’apprécié (vu mon backlog de série !). J’aime ce drama familial, les personnages secondaires et les différentes intrigues qui se nouent. J’ai été pris à la gorge par l’épisode 5, obligé de mettre en pause sur une scène « choc », qui bouleverse les événements de la série.

Vivement la suite !

3 thoughts on “J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu … #3

  1. Thom

    Pour Donjon, le mieux est à mon avis de commencer la série par l’époque Potron-Minet (qui débute avec le numéro -99, La Chemise de la nuit, dessiné par Blain) et de continuer dans l’ordre avec Zénith (dessiné par Trondheim), puis éventuellement Crépuscule (qui est un peu en dessous de mon point de vue). Ces trois époques sont la colonne vertébrale du récit. Les séries Parade et (surtout) Monsters sont des spin-offs un peu plus légers qui n’approfondissent pas vraiment les personnages.

    Et au passage le hors-série « Donjon Clefs en mains » est un jeu de rôle vraiment sympatoche, bourré d’illustrations N&B de Sfar et Trondheim et vendu pour le prix d’un album de BD.

    Pour la chronologie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Donjon_(bande_dessin%C3%A9e)#Albums

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