J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #8

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des quinze derniers jours.

On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

♥ Hades ♥

Voilà un jeu vidéo dont j’aurais pu parler depuis longtemps déjà. Parce que j’y joue depuis plus d’un an, de mémoire. Mais il est temps d’en parler, car j’ai pu voir le générique de fin du jeu.

Dans Hades, on joue le fils du Dieu des Enfers qui essaie de s’échapper des Enfers. C’est un beat’em all utilisant les principes des Rogue-lite. On meurt, on recommence, on meurt, on recommence. Et chaque partie est différente, parce qu’à force de mourir, le personnage s’améliore, débloque des compétences, et le joueur s’améliore aussi. Mais vous trouverez pleins de vidéos et d’infos sur le jeu très facilement.

Mon coup de cœur, ici, c’est pour la narration.

Dans Hades, la mort du personnage fait partie de l’histoire. L’éternel recommencement aussi. Chaque élément de gameplay est lié à une morceau de l’histoire. Et quelle histoire ! Réutilisant la mythologie grecque, Hades va nous transporter dans une saga familiale très intime, avec des personnages touchants, des rebondissements tragiques mais aussi de l’humour. Et quand j’ai atteint la fin qui débloque le générique, ça m’a cloué le bec. Je m’attendais à finir un run habituel, mais non. Des dialogues simples mais percutants ont amené une fin magnifique … qui n’est qu’un nouveau début. Parce que j’ai encore des choses à débloquer, à explorer. Un nouveau personnage avec qui développer une relation.

Je n’ai pas compté les heures passées dessus, mais je ne regrette en rien.

Hades est disponible sur quasi toutes les plates-formes de jeu.

Red Notice

J’aime beaucoup les films avec Dwayne Johnson. Je sais généralement à quoi m’attendre avec ses productions récentes : de bons gros blockbusters d’action, avec une bonne pointe d’humour et d’aventures. Red Notice débarque avec grands fracas sur Netflix, et comme en plus ça rajoute une part de heist/braquage, j’ai calé ma soirée.

Le produit a fourni la marchandise ! C’est exactement ce à quoi je m’attendais. Le rythme du film est trépidant, et les twists se succèdent les uns aux autres. On en devine parfois, on se fait cueillir à d’autres moments. L’action est au rendez-vous, et on est clairement dans une ambiance à la James Bond des années 70/80. Ce n’est pas très réaliste, mais on s’en fiche bien.

Certes, le film ne marquera sans doute pas l’histoire. Mais c’est parfait pour une soirée décontractée. Par contre, un truc m’a grandement déplu : l’arrêt brutal des Beastie Boys. La scène est super fun, ça m’a pris par surprise. Mais merde. Les Beastie Boys !

Spy Kids

Avec Alicia (7 ans), nous essayons de sortir des sempiternels dessins animés pour pouvoir faire de petites séances cinéma à la maison. Avec des films adaptés à son âge, et proposant des choses différentes. J’aime de mon côté beaucoup Robert Rodriguez pour sa production « adulte ». Et nous nous sommes laissés tentés par Spy Kids premier du nom.

On est de dans l’espionnage barré. Avec un méchant très très méchant, pleins de gadgets, un plan diabolique et des enfants qui vont sauver le monde. Les effets spéciaux sont datés, mais le film ne se prend jamais au sérieux et permet de faire passer la pilule. Les acteurs sont plutôt corrects, et c’est surprenant de voir tout ce beau monde dans le film : Robert Patrick, Alan Cumming, Teri Hatcher, Tony Shalhoub, Danny Trejo …

Ce n’est pas un grand film qui va bouleverser l’existence, mais il est assez fou et inventif pour passer un très bon moment en famille.

Celle qui a tous les dons, par M.R. Carey

Butin des dernières Utopiales (et dédicacé !), ce roman de M.R. Carey nous emmène quelques années dans le futur, dans une Angleterre post-apocalyptique. On y suit plusieurs personnages, dont Melanie. Une enfant étrange, enfermée dans une base militaire, tenue sous haute garde et qui suit des cours entre deux enfermements.

Le début de l’histoire est vraiment original, avec cette étrange base dans laquelle des enfants suivent des cours tout en étant traités comme des bêtes dangereuses. On devine, peu à peu, la réalité derrière. La narration plonge tour à tour dans chacun des protagonistes principaux de l’histoire. Melanie, donc, mais aussi Mlle Justineau, son institutrice, Sergent, chargé de la sécurité, et Mme Caldwell, responsable des lieux.

Puis tout va être chamboulé. Et le roman va prendre une toute autre direction. Plus classique dans le genre. Avec des scènes clichés attendues. Mais tout cela reste très efficace.

On est face à une fin du monde. Que certains personnages essaient d’expliquer, de comprendre, de contrecarrer. Mais on reste focalisé sur un petit groupe. Pas de grand ensemble. On est dans l’humain. Et c’est vraiment le point fort de l’histoire. De vivre avec ces personnages, de les voir évoluer, se tromper, échouer ou parfois réussir. On se doute, au vu de l’environnement et du genre, que tout ne se finira pas très bien. Mais le climax est bien mené. Les rebondissements frappent juste, et cette fin est vraiment bien troussée.

Un roman de fin du monde qui s’attache à l’humain, et développe un univers cohérent.

Dark Souls 2

Traînant sur mon disque dur depuis un achat spontané lors de soldes ou via un bundle, ce Dark Souls 2 m’a longtemps fait hésiter. J’étais rebuté par la difficulté annoncée du jeu, par sa brutalité envers le joueur. Mais l’univers évoqué m’intrigue, me donne envie d’y plonger.

Et j’ai donc lancé la bête. Et je m’y suis déjà perdu quelques heures. Mourant déjà un nombre incalculable de fois. Mais comme pour Hades, ces morts font partie de l’aventure. Sont intégrées au jeu et à l’histoire. Et au fur et à mesure, on développe des approches, on s’améliore en tant que joueur, et on progresse.

Certes, j’ai dû trifouiller pour virer le mode en-ligne du jeu, et les invasions subies de la part d’autres joueurs, qui me sortent de mon exploration et ne m’intéressent pas. Certes, certains passages sont agaçants, frustrants. Mais ces passages se débloquent ensuite. Et on comprend, et on avance.

Et puis l’univers évoqué, présenté donne envie. Pour les connaisseurs, j’ai encore des frissons de mon arrivée à Majula, de ma rencontre avec le Dernier Géant (seul boss vaincu pour l’instant), de la découverte de la Tour des Flammes de Heide.

Jusqu’où j’irais ? Quand en aurais-je assez ? Aucune idée. mais pour l’instant, le voyage me plaît.

Diamant

Soirée jeux à la Ludo’sphère ! Et j’ai pu tester Diamant, un jeu de stop ou encore très agréable. Le pitch : on joue des chercheurs de trésors qui vont s’enfoncer dans les profondeurs de mines. Plus on s’enfonce, plus on trouvera de richesses. Mais si les pièges surviennent, on perd tout ce qu’on a. A chaque tour, on peut choisir de rentrer au camp, et donc de sauver ce qu’on a en mains.

Les parties sont rapides, la mécanique simple à prendre en compte et les parties ne se ressemblent pas. Il y a du bluff, un peu de calcul et pas mal de fous rires. Le thème est plaqué, mais au final, peu importe. Une bonne découverte (mais impossible à sortir chez moi, cause arachnophobie).

Saboteur

Même soirée, autre jeu. Pas une découverte ici, mon Saboteur ayant été joué, rejoué, et poncé. Mais là, c’était découverte et redécouverte autour de la table. On est monté à 6 joueuses et joueurs, on a enchaîné 4 manches, et les Saboteurs n’ont pas réussi à contrecarrer les plans efficacement. Mais ça c’est souvent joué à rien.

Le jeu est toujours aussi plaisant, malgré parfois un sentiment d’impuissance (quand on est bloqué par un équipement cassé). Il fait le job pour des parties rapides à plusieurs avec un brin de mauvaise foi. Un classique qu’on peut sortir sans hésitation.

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