J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #11

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des quinze derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

A l’année prochaine !

♥ Dopesick ♥

J’aime les histoires qui parlent de l’Amérique de l’intérieur, des petites villes perdues, qui s’éloignent des grandes mégalopoles. Justified fait par exemple partie de mes séries préférées. Dopesick nous envoie, en partie, dans la même région. Les Appalaches, les villes minières. Mais c’est surtout une charge virulente contre une société pharmaceutique (et aussi tout le système autour) sans doute responsable d’une épidémie catastrophique. Je ne spoile rien : on le découvre d’entrée de jeu, et c’est la réalité. Oui, tout ça est inspiré de faits réels.

Dans cette série, on va suivre plusieurs intrigues, sur plusieurs timeline. C’est parfois perturbant, puisque la situation de certains personnages va évoluer étrangement, si on ne fait pas attention au passage des ans. On va suivre un docteur de campagne, qui va se retrouver à prescrire un médicament qu’on lui a vendu comme fiable mais qui va rendre accro ses patients. On va suivre une de ces patientes, justement. On va suivre une enquêtrice de la DEA qui va se retrouver face à un mur administratif. On va suivre deux procureurs menant une enquête gigantesque contre Purdue Pharma. On va suivre enfin Purdue Pharma, via un commercial emporté par l’argent facile et les têtes pensantes de l’entreprise, en mode cynisme over 9000.

Ce n’est pas une série joyeuse. L’addiction est traitée de manière réaliste, dure. Les rouages de la justice (et de l’injustice) écrasent certains personnages, et Big Pharma est tout puissant. Parce que c’est ce qui s’est réellement passé. Alors, le seul défaut de la série serait d’avoir vraiment un camp des gentils, et un autre des méchants. Et ce dernier camp n’a pas trop d’ambiguïtés. Est-ce un mal ? Je ne crois pas.

Je ne connaissais pas toute cette histoire autour de l’OxyContin. Ca m’a vite soufflé. Et j’ai été emporté par le récit. C’est rythmé, émouvant, prenant. La réalisation est du niveau d’un grand film hollywoodien (du genre Spotlight), les acteurs sont bons et méritent les récompenses qui leur tombent dessus. Un gros coup. De cœur.

Survivor Saison 41

Survivor, c’est mon petit plaisir coupable depuis quelques années maintenant. Koh-Lanta puissance 1000, en plus condensé (45 minutes l’épisode), en plus « jeu » et avec des profils plus variés.

Après une saison 40 exceptionnelle (uniquement d’anciens vainqueurs), le COVID a frappé et entraîné la pause des tournages aux îles Fidji. Cette saison 41 arrive donc après une pause de plusieurs mois et un changement de format. 26 jours de survie au lieu des 39 habituels. Et donc, un rationnement hyper strict de la nourriture et des ressources pour pousser les joueurs vers leurs limites.

Depuis plusieurs saisons maintenant, Survivor et son host, Jeff Probst, n’hésitent plus à aborder de front des sujets sociétaux au sein de l’émission. C’est parfois un peu too much (en mode auto-congratulations), c’est parfois extrêmement touchant, parfois un cringe. Cette saison 41 n’en manque pas. Elle fait aussi la part belle aux rebondissements, même si les twists ne sont pas si nombreux que ça au final, et que les avantages en tout genre n’auront pas tant influencé le jeu que ça. Comme beaucoup, j’ai été surpris du vainqueur. La faute sans doute au montage, ou à une perception différente du jeu par rapport aux participants.

La saison 42 est déjà annoncée, et j’en serai !

Hero Realms

Je possède Hero Realms depuis plusieurs mois maintenant, mais je n’y avais pas tant joué que ça. Nous l’avons ressorti entre les fêtes, puis nous avons commencé à enchaîner les parties avec le grand fiston. Qui me lamine généralement.

Jeu de deckcbuilding facile d’accès, Hero Realms est un jeu d’heroic fantasy, dans lequel on va essayer de poutrer son adversaire à coup de sorts et d’attaques de créatures. Les deux joueurs démarrent avec le même deck, très limité. Puis on va acheter des cartes dans la rivière commune, et les decks vont commencer à se diversifier, et les combos vont vite pleuvoir.

C’est addictif, la mise en place rapide et les règles simples donnent envie d’y retourner, surtout que les parties restent courtes. On envisage de tester les extensions au cours de l’année, petit à petit. Une excellente redécouverte !

Succession Saison 3

Comme précisé plus haut, j’aime découvrir des histoires sur les USA de l’intérieur. Mais j’aime aussi me lancer dans les histoires des puissants. A la Maison Blanche, Billions, House of Cards, Damages … Et donc, maintenant, Succession.

Auréolée de plusieurs prix, j’ai découvert la série l’année dernière, et j’ai été pris par son rythme et son style unique. Et par son générique, envoûteur. Bon, toute sa BO en fait.

Dans cette saison 3, la famille Roy a implosé suite aux actions de la fin de la saison 2. Et c’est dans un climat délétère que chacun essaie de tirer les ficelles à lui.

Succession est une série qui parle de pouvoir, d’argent, de politique mais aussi (et surtout) de famille. Une famille complètement dysfonctionnelle. C’est une comédie noire. Qui vire parfois au drame, parfois à l’absurde, souvent au malaisant. Ces personnages vivent dans un autre monde. J’ai souvent envie de tout plaquer, de les claquer, de ne pas voir où vont les mener leurs actions à la limite. Et puis une touche d’humanité apparaît derrière le vernis. Et les pièces de l’échiquier bougent. Et des liens se font et se défont.

C’est sans doute parce qu’elle me fait autant réagir que j’aime autant Succession. Et que son générique me fait autant d’effet quand je l’entends.

Supernatural Saison 12 Partie 1

J’avais fait une grosse pause de Supernatural en fin de saison 11. Une overdose suite à binge-watching trop intensif. Et puis, je me suis relancé. Et je me régale.

La série sait toujours se moquer d’elle et nous proposer des épisodes particuliers. La mythologie générale et l’escalade dans les créatures rencontrées est un peu en deça sur cette première partie, et ça me va ! Ca fait même du bien. On revient à des fondamentaux, à la découverte des univers des chasseurs, à la famille, aux relations. Et bien sûr aux monstres.

Et puis, quoi de mieux que Supernatural quand on a une campagne de Monster of the Week à venir ?

Blood Bowl Team Manager

J’ai enfin pu ressortir Blood Bowl Team Manager ! Je ne joue plus à Blood Bowl suite à mon départ de la Ligue du BN, et cet univers de violence, de triche et de mauvaise foi me manquait. Deux parties en l’espace de quelques semaines, c’est un grand pas en avant !

Le jeu reprend cette idée forte du jeu de figurines qui est que chaque équipe a un style vraiment très différent. Reste que les deux jeux sont très différents. Dans Team Manager, on va gérer une équipe sur une saison. On part avec une équipe standard, et on va essayer de gagner des upgrades lors des matches : des joueurs stars supplémentaires, des boosts d’équipe. Ou juste des fans. Sachant que certains boosts d’équipe nous feront gagner des fans sous certaines conditions, conditionnant notre jeu. Et l’objectif n’est pas forcément de gagner les matches, mais d’être le plus populaire.

Le jeu tourne vraiment bien, même s’il s’avère être un poil long au final. Il faut éviter les réflexions trop longues. Un jeu que je garderai dans ma ludothèque.

Tous en scène 2

La déception de ce début d’année. A la maison, on avait beaucoup aimé le premier volet.

Pour ce deuxième volet, on retrouve les mêmes personnages dans une aventure qui va les mener loin de chez eux, pour un sacré spectacle. Alicia a beaucoup aimé, mais je n’ai pour ma part pas retrouvé la magie du premier. La faute peut-être à une sélection musicale qui m’a moins emporté, ou à un trop plein de sous-intrigues qui font qu’on n’a le temps de s’intéresser à aucune d’entre elles véritablement.

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