J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #16

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des quinze derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

♥ Carpe Jugulum, par Terry Pratchett ♥

Cela faisait un bout de temps que je n’avais pas lu un roman de Terry Pratchett, et comme je suis tombé sur l’étagère avec ses romans au cours de mes déambulations à la médiathèque, j’ai décidé de me replonger dans le Disque-Monde. Avec Carpe Jugulum, 24e tome des Annales. J’avoue, dans le Disque-monde, avoir surtout eu un faible pour les aventures de Vimaire et du Guet. Je n’ai pas grand souvenir des histoires des Sorcières, et c’était donc une découverte que cette clique.

Dans cet épisode, direction le royaume de Lancre (où vivent les sorcières). Le nouveau roi invite ses voisins au baptême de sa fille, mais par bonté et insouciance, il invite également une famille de vampires modernes. Qui va tenter de prendre le royaume sous sa coupe.

C’est avec plaisir que j’ai replongé dans le Disque-Monde, et certaines de ses absurdités. Des absurdités qui nous rappellent souvent notre propre monde. Et c’est là la force de Pratchett. Ces vampires mauvais qui renient leurs anciennes traditions pour mieux paraître, mais restent malgré tout des prédateurs tout aussi mauvais (voire pire), cela me fait penser à certains courants politiques qui essaient de se refaire une virginité. Certains changent (le prêtre d’Om), d’autres non.

Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur Pratchett. Je ne vais pas en faire des caisses, mais au contraire replonger dans ses écrits, et notamment ce trio de sorcières.

Condor

Je ne sais pas, j’avais envie d’espionnage à la télé. Alors, j’ai un peu regardé ce qui s’était fait ces dernières années, j’ai vue Condor, je me suis lancé. Parce que les saisons ne font pas 20 épisodes, et que le casting me parlait.

Dans Condor, on va suivre un des ces fameux analystes de la CIA, qui va se retrouver au cœur d’un complot, pourchassé de toutes parts et essayant de rétablir la vérité. On n’est pas dans de l’espionnage calme, posé. C’est plus du rythme d’un 24 avec rebondissements, trahisons, révélations et faux-semblants. On est dans du « America USA Yeah ! » bien sûr, mais avec assez de nuances de gris pour que ce ne soit pas trop fatigant. Le personnage principal reste faillible (même s’il est super fort), et la série a un rythme agréable. C’est bien réalisé, et je n’en suis qu’au début de la saison 1. Ce qu’il me fallait pour l’instant.

Le Dilemme du Roi

Il y a quelques semaines, nous avons terminé la campagne du Dilemme du Roi. Environ quinze soirées à « gérer » un royaume et à essayer de le faire évoluer selon ses besoins et envies.

Le Dilemme du Roi est un jeu legacy, qui se joue avec le même groupe tout du long, et dont le contenu évolue avec les parties. On y joue les membres du Conseil du Roi, et on doit choisir l’orientation du royaume avec des questions « Dilemmes » auxquelles on répond par Oui-Da ou Nenni. Un système d’enchères ouvertes (type poker) permet de gérer le vote et chaque réponse va faire évoluer des marqueurs sur une piste royaume. Chaque joueur aura une carte d’objectif secret, qui lui permettra de marquer des points selon la position de ces marqueurs.

Disons-le tout de suite. Le système des enchères et des marqueurs n’est pas ce qui fait la force du jeu. Il y a trop d’aléas (certains marqueurs n’apparaissant pas du tout lors d’une partie, par exemple), notamment. L’histoire générale du royaume, et tout ce qui lui arrive, est déjà plus intéressante. Et la suivre sur toutes ces soirées est ce qui fait le sel du jeu. On se rappelle des choix précédents, on s’invective, on la joue roleplay. Les quelques moments qui nous font sortir du système des enchères de base donnent un petit coup de boost au jeu, mais sont trop rares à mon goût. Le côté legacy ne touchant qu’au contenu fictionnel et pas aux règles (ou si peu), on tombe au bout d’un moment dans une redite.

La campagne aurait gagné à être réduite en temps, à mon avis (et celui de mes camarades). Mais cela reste une super expérience de groupe à vivre. Une expérience qui nous a donné envie de nous lancer dans un autre Legacy. Et ce sera Clank! dont je parlerai sans doute dans quelques semaines !

Bardsung

J’ai reçu il y a quelques jours Bardsung, un kickstarter de Dungeon-Crawler bardé de figurines. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous avez dû voir passer des choses.

J’ai déjà joué plusieurs fois au jeu, et il me plaît beaucoup. Il y a quelques petits trucs qui me bottent pas trop, mais c’est assez mineur. J’approche là de mon Dungeon Crawler fantasmé ! C’est dire !

Bref, c’est un jeu sur lequel je reviendrai prochainement, dans un article plus détaillé.

L’Antre du Roi de la Montagne

Un troisième gros jeu de société, encore une fois un « Iello Expert ». J’avais gagné ce jeu (comme le Dilemme du Roi) suite à un concours Iello. J’avais pu le tester en duo à la maison, et j’ai enfin pu le mettre sur la table à l’association. Nous avons joué à cinq joueurs (dont un troll à deux têtes).

Dans ce jeu, nous jouons des tribus de troll qui creusent une montagne pour se rapprocher du cœur de celle-ci, et mettre en place des statues au plus près du cœur. En jeu expert, le jeu propose un grand nombre de mécaniques : pose de polyominos, construction d’un moteur de ressources, achat sur une rivière commune … Les manières de scorer sont nombreuses, et l’installation un peu fastidieuse.

Reste qu’un tour de jeu reste simple : activer un sort, activer un atelier, recruter ou creuser, déplacer des statues. A cinq joueurs, nous avons joué 2h30 environ, avec uniquement des gens découvrant le jeu. Attention à la paralysis analysis. Cela donne envie de rejouer, maintenant que les mécaniques sont bien en tête. Et de pourquoi pas tester le mode compétition d’équipes ou coopératif.

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