J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #19

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des 15 derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

Identity Crisis, de Brad Meltzer et Rags Morales

Suite à du déplacement de cartons, j’ai remis la main sur des comics que j’avais lu il y a quelques années, et j’ai eu envie de relire celui-ci. Dont je ne me rappelais que vaguement.

Identitity Crisis est une mini-série qui met en scène la Justice League et tout pleins de personnages s’y raccrochant. Il s’agit d’une enquête policière, qui va révéler des secrets cachés depuis des années et bousculer les fondations de la ligue. Ne connaissant pas assez DC, je ne saurai juger de son impact, mais il semble qu’elle ait fait son petit effet à l’époque.

J’ai beaucoup apprécié cette relecture, avec des bouts de l’histoire qui sont revenus petit à petit. C’est une histoire dure, qui révèle le caractère de certains personnages (Green Arrow, notamment). Elle met aussi l’accent sur des personnages plutôt secondaires (voire tertiaires) et les replace dans le canon DC.

Si vous appréciez les super-héros quand cela touche au personnel, quand on explore leurs comportements, leurs relations entre eux, je ne peux que vous conseillez de lire Identity Crisis.

Batman Imposter, par Mattson Tomlin et Andrea Sorrentino

Continuons dans l’univers DC Comics avec le personnage que je connais et apprécie le plus dans cet univers : Batman. Ce Batman Imposter est sorti un peu de nulle part pour moi, découvert via une offre promotionnelle autour du label DC Black. Une histoire indépendante, située au début de la carrière du justicier, où sa légitimité et ses actes sont remis en question.

Excellente pioche que cet opus. Une histoire où Batman est mis à mal, physiquement, mentalement et iconiquement. Son traitement est intéressant à suivre, avec Bruce Wayne jouant un rôle important dans l’histoire (ce qui devient de plus en plus rare). L’enquête pêche un peu par sa conclusion, mais la violence de l’univers et de la psyché de Batman est parfaitement retranscrite.

Le dessin est à l’avenant, voire rehausse le récit. Haché, brouillon, le style retranscrit bien les difficultés de Batman/Bruce Wayne d’évoluer dans cet environnement hostile. Qui plus est, la mise en scène des planches est vraiment dynamique et sort du carcan classique des cases. C’est parfois vertigineux, mais ça en met plein la vue.

Un magnifique album, auto-contenu.

Slay the Spire (Switch)

Ce jeu faisait partie de ma wishlist depuis plusieurs mois déjà, suite à de nombreux retours à son sujet. Au détour d’une promo sur Switch, j’ai donc enfin pu m’y mettre … et y passer quelques heures à battre des cartes.

Dans Slay the Spire, on joue un héros qui va affronter des monstres de plus en plus en fort pour arriver au bout de sa quête. Pour cela, on va utiliser un mécanisme de DeckBuilding : un deck de départ très basique, qu’on va améliorer au fur et à mesure de nos rencontres via de nouvelles cartes, via des améliorations de carte ou des reliques.

C’est un jeu addictif et très bien pensé. Les mécaniques de base sont simples, mais les cartes et les ennemis amènent quantité de variation. A son tour, on va jouer quelques cartes, essayant de maximiser nos dégâts sur les monstres tout en évitant d’en prendre plein les dents à leur tour. Mécanique intéressante : on connaît (généralement) l’action que nos adversaires vont tenter. On parcourt un arbre sur lequel on pourra choisir d’affronter des monstres standards, des boss (plus durs mais avec plus de récompense), de mystérieux événements aléatoires ou encore rencontrer des marchands.

Chaque partie est unique, avec des cartes variant complètement la stratégie malgré une main de départ similaire. Je n’ai pour l’instant utiliser qu’un seul personnage (le premier), et j’ai réussi à terminer le jeu une première fois. Les cartes combinent parfaitement, j’ai établi une stratégie gagnante et pas rencontré de terreurs qui m’auraient mis à terre.

J’y retourne !

Doggy Bags – Tome 15

J’ai récemment mis la main sur un des derniers DoggyBags, une série de comics trash, rapides, sans concessions. Dans celui-ci, on parle USA. Racisme et conspiration au programme.

Il y a toujours dans DoggyBags une sorte de meta. Autour de chacune des trois histoires, on va retrouver de petites fiches explicatives (ici sur les fake news, sur le KKK …) ainsi que de fausses publicités souvent liées à ces mêmes histoires. Il y a même un poster. Les histoires sont au cœur, mais l’emballage fait aussi partie du produit. On sent un vrai amour dans la construction de l’ensemble.

Au niveau des histoires, on est dans la violence et la folie. Le dessin est particulier, et n’accrochera pas tout le monde. Concernant les histoires, elles déroulent en peu de pages une série B voire Z. Les dénouements se font brutaux, rapides, sans concession. Ici, le fait que ces trois histoires résonnent avec l’actualité les rend difficiles à analyser. Je n’ai pas pris autant de plaisir qu’avec des histoires plus déconnectées.

Survivor Saison 42

J’adore Survivor. Et donc, la Saison 42 vient de s’achever avec un excellent finish. Quelques bons rebondissements, des personnages intéressants et accrocheurs (malgré un conseil final à sens unique). Le format resserré (26 jours au lieu de 39) ne se fait pas trop ressentir au niveau du visionnage, et le rythme (et le montage) sont toujours aussi efficaces.

Au niveau du casting, comme chaque saison, les premiers épisodes sont un peu difficiles avec toutes ces nouvelles têtes, et puis certains commencent à émerger, on se fait quelques favoris (qui disparaissent, ou pas ce coup-ci !), et la mayonnaise prend.

Cette saison a été tournée directement après la Saison 41, et sa structure, ses twists lui ressemblent un peu trop. Mais c’était tout nouveau pour les joueurs, et de nombreux éléments ont amenés à des péripéties différentes. Le show se veut toujours axé sur l’aspect social, et notamment l’impact de Survivor sur les participants, sur leurs expériences personnelles. Cela fait maintenant totalement partie de l’ADN du show. Tout comme le sprint final que les joueurs ont parfaitement intégré (Final Five Puis Immunité pour désigner le Final Three avec l’épreuve du feu).

Une saison de 13 épisodes, de 40 minutes généralement (un plus long au milieu, une finale de 2h). Des éliminations et conseils constants, et des twists à tire-larigot. Pas trop de « survie », qui a légèrement quitté l’écran. Mais des personnages (oui, ce sont clairement des personnages) intéressants, variés (très) et de la stratégie.

La prochaine saison est déjà annoncée, avec un premier trailer plutôt sombre. A voir ce que nous réservent les équipes de Survivor !

Hidden Leaders

Petite soirée à la Ludo’Sphère. Un joueur souhaite tester Hidden Leaders, qu’on a récemment reçu. Je ne connais que de nom, aucune idée du contenu. Un jeu de bluff / coups tordus ? OK. Let’s go.

Le jeu s’explique rapidement, et la complexité ne vient pas des règles elles-mêmes, très bien rédigées et faciles à assimiler, mais de la multitude des cartes, chacune amenant une variété de situations. Mais c’est quoi le but du jeu ?

Et bien, on joue un leader dans un pays en crise. Notre carte, tirée au hasard, indique deux couleurs (combinaison unique). Et chaque couleur (parmi 4) dispose d’une condition de victoire unique. Donc, pour gagner, il faut faire gagner une de ses couleurs. Sachant que quelqu’un d’autre pourrait avoir cette couleur aussi. Dans ce cas, il faudra disposer de la majorité dans la catégorie citée. Sans trop se dévoiler.

Le jeu s’articule autour d’une piste et de deux jetons, qui avancent et reculent. Le noir gagnera si les deux jetons se trouvent dans sa zone. Le bleu l’emportera sir les deux jetons sont collés. Le vert ou le rouge (le plus élevé) l’emportera dans toutes les autres situations. Et nos cartes permettent de déplacer ces jetons, mais aussi de manipuler nos cartes et celles des adversaires. On cache des cartes, on en déplace, on active des pouvoirs, c’est chaotique et la situation s’emballe vite. On essaie de deviner la couleur de nos adversaires, pour favoriser celle qui nous permettra de l’emporter.

Un jeu très intéressant, que j’aurai plaisir à rejouer. C’est rapide, avec des mécaniques solides et toujours variées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *