J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #24

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des 15 derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

Invincible Tome 11 et 12

J’ai repris la lecture des TPB d’Invincible, après plusieurs mois de pause. Une envie, comme ça, de revenir au genre super-héroïque. Invincible, c’est une série au long cours, feuilletonnante, de Robert Kirkman et Ryan Ottley. On y suit Mark Grayson, aka Invincible, fils d’Omni-Man et d’une terrienne, défenseur de la Terre. Aux niveaux des pouvoirs, Invincible dispose des pouvoirs de Superman. Au niveau de l’histoire, on touche un peu aux thèmes de Spiderman : vie privée et vie superhéroïque, romances, amitiés, quête de soi.

Ces deux volumes sont aux antipodes l’un de l’autre. Le premier va explorer la vie privée de pas mal de personnages, et constitue une pause agréable et un redémarrage parfait. Pas de grosse menace à l’horizon, la vie de super-héros quotidienne, c’est là je trouve qu’Invincible arrive à faire mouche. Kirkman a bâti un univers cohérent, qui touche à énormément de tropes du super-héros, qui a introduit un nombre conséquent de personnages, mais il arrive à les faire vivre au fur et à mesure, à faire évoluer son univers. Le feuilleton par excellence.

Dans le second tome, c’est le retour d’un super-méchant qui va déclencher de sacrés événements (et sans doute de sacrés événements à venir). Et puis une nouvelle menace débarque et on assiste alors à trois/quatre numéros complets de baston époustouflante. Dans le dessin, avec de magnifiques planches, un dynamisme fou et un côté gore outrancier qui met Invincible assez à part (oui, parfois, c’est ultra gore). Et puis dans les enjeux aussi. La baston sert un propos, fait avancer des intrigues, et réussit à faire mouche émotionnellement. C’est parfait.

The Raid

Cela faisait longtemps que ce film me faisait de l’œil, et j’ai enfin pris le temps de me lancer. On me le vendait comme un des meilleurs films de baston/action des dernières années (et ce depuis quelques temps).

Verdict ?

Oui, ça l’est. Le film mérite sa réputation. Pour l’action tout d’abord. C’est dur, violent, prenant. Les combats ne font pas dans la fioriture, et que ce soit à mains nues ou avec armes, on ressent la violence à l’écran. C’est un film de survie avant tout, avec un léger côté polar qui sert plus de prétexte à l’histoire. Mais justement, cette histoire arrive à être traitée justement, sans forcer sur les explications, les flashbacks ou autre. C’est raconté par les personnages, dans le cadre de l’action.

Bref, si vous appréciez les films de baston, et que vous n’avez pas vu The Raid, oui, c’est bien un des meilleurs des dernières années.

Heat

Je voulais revoir Heat depuis des années. J’adore les fictions de braquage. Et Heat est réputé dans ce genre. Je me rappelais vaguement de l’intrigue, mais guère plus.

Quelle claque ! Micheal Mann sait poser son ambiance et filmer la ville. De nuit. De jour. Le travail de la lumière et du son nous emmène au coeur de la nuit de Los Angeles, et au milieu d’un braquage en plein jour.

Autre point fort de ce film, bien sûr : le casting. Le principal, mais aussi le secondaire. Je vous laissez regarder le nombre d’acteurs connus qui participent à ce film, c’est impressionnant. Et puis ce face à face entre deux figures du cinéma américain est réussi. La scène du café est brillante.

De l’action, du polar, de la confrontation. Heat ne propose pas un braquage à plusieurs niveaux, avec des coups du chapeau. Non. C’est brut. Viscéral. Un chef d’œuvre !

Black Bird (mini-série)

Mini-série estivale en 6 épisodes, Black Bird est tirée d’une histoire vraie. Celle d’un détenu pour trafic de drogues et d’armes à feu, qui va intégrer une prison dure pour obtenir la confession d’un tueur en série, afin d’alléger sa sentence.

Plongée donc dans le milieu carcéral, mais aussi dans la classique histoire américaine d’un tueur en série dont les crimes n’ont pas vraiment pu être prouvés.

La série repose principalement sur le duo d’acteurs présents juste à côté. Une performance très réussie, que ce soit dans la folie du tueur, ou l’assurance qui va peu à peu se dissoudre du criminel. On suit également l’enquête, à l’extérieur, de deux agents de police. Parce que le temps presse, le tueur devant passer en appel, et les preuves manquant.

C’est noir. C’est parfois claustrophobe. C’est dur et à ne pas mettre entre toutes les mains. Mais c’est une belle série, avec un gros niveau de production et un casting très bien dirigé. Pour les amateurs du genre polar très dur.

Carnets Noirs, de Stephen King

L’été est souvent pour moi l’occasion de me plonger dans un Stephen King. Ayant lu Mr Mercedes il y a quelques années, et ayant trouvé sa suite à la médiathèque, je me suis lancé dans ce polar qui retrouve Bill Hodges, flic à la retraite.

Carnets Noirs parlent de littérature, et de l’impact que peut avoir un auteur sur ses lecteurs. Oui, Misery. Mais non, c’est autre chose ici. Plus qu’un auteur, c’est un écrit qui va être au cœur de l’histoire.

Sans dévoiler un roman qui tient notamment par ses rebondissements, le roman va se faire croiser deux destins autour d’histoires inédites d’un personnage phare (et inventé) de la littérature américaine. Celui qui les aura dérobé tout d’abord, et celui qui les redécouvrira.

Ce livre est un page-turner sacrément efficace. En trois parties, King installe son récit, son ambiance. Puis lance les chevaux pour une conclusion rythmée, trépidante et stressante. Pas (ou peu …) de fantastique ici. Un peu de gore, mais surtout un polar efficace, bien ficelé. Qui donne envie de conclure la trilogie par ses à-côtés.

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