Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des 15 derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.
N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !
Slow Horses, saisons 1 et 2
Toujours attiré par les fictions autour des espions, et sacrément déçu par ma dernière excursion au Venezuela, j’ai décidé de partir en Angleterre et de découvrir ces Slow Horses. La série possède pour l’instant deux saisons de 6 épisodes, deux autres étant prévues pour le moment.
Les Slow Horses du titre sont des parias du MI5. Des ratés, des agents ayant grillé une cartouche et se trouvant mis au rebut, poussés à quitter le service en étant placé sous la coupe d’un chef répugnant et dans des missions lénifiantes au possible. Mais voilà qu’ils vont se retrouver au centre d’une affaire des plus complexes, aux ramifications nombreuses, et que cela va réveiller leur ego et leurs capacités.
Portée par un Gary Oldman affreux, désagréable, sale, Slow Horses est une pépite anglaise très moderne. Les enquêtes sont plaisantes, pleines de rebondissement. L’action se mêle à l’humain, à la politique, à la critique. Et ce côté crasseux des espions, très loin de James Bond et autres Jack Bauer, donne une patine vraiment agréable à l’ensemble. On déteste nous aussi ceux de Park Regent (le QG du MI5), Jackson Lamb (Gary Oldman) nous est désagréable à la vue et au comportement (tout en ayant un petit côté paternel pour ses Joes), et oui on veut que ces agents remuent la merde et que ça remonte tout là-haut.
Pour finir, le générique est prenant, mené par Mick Jagger, et j’ai hâte de découvrir la suite…
Knock at the Cabin
J’ai aimé le travail de Shyamalan. J’avais vu la majeure partie de ses films jusqu’au Village au cinéma. Ses propositions suivantes m’avaient pas attiré, et j’étais retombé dedans à l’occasion de Split.
J’ai découvert par hasard (en suivant Dave Bautista sur twitter, en fait) ce Knock at the Cabin. Je n’en avais pas entendu parler, je n’ai pas vu la bande-annonce, je me suis juste dit « allez, à l’aveugle ! ».
Bonne pioche. Ce huis-clos étrange, mystérieux, a fait mouche chez moi. Les personnages et la montée en tension sont au cœur de ce récit, et la réalisation est au diapason. Entre les mouvements de caméra, les dialogues, les plans et certains choix de mise en scène, c’est un crescendo parfait. J’ai particulièrement aimé la relation des deux pères et de leur fille, très juste. Dave Bautista crève également l’écran. Après Glass Onion, c’est une confirmation.
Au niveau du mystère et du twist, j’ai trouvé que cette montée en tension était bien menée jusqu’au final, qui expose clairement des choses et des choix dans l’histoire. Peut-être aurais-je préféré un peu plus de mystère, d’interprétation personnelle, mais cela aurait peut-être empêché cette belle scène familiale dans la voiture, qui clôt vraiment bien le film. Un final qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui ne gâche pas le film.
Marvel Snap
Je ne joue pas beaucoup sur mobile, voir pas du tout. Et puis, j’ai découvert Marvel Snap. Un jeu Free to Play, d’affrontements et de cartes à collectionner dans l’univers Marvel.
J’y prends grand plaisir. Parce que l’interface est très bien faite, avec une découverte via de très bons tutoriaux. Et puis le gameplay me plaît.
On dispose d’un deck avec des cartes de coût 1 à 6. Chaque carte a une Puissance, et des effets. 6 tours de jeu. On commence avec 1 point d’énergie au tour 1, 2 au tour 2… Et on pose nos gros boeufs au 6e tour. Le twist, c’est qu’il y a trois lieux, et qu’il faut en remporter 2 pour gagner le match. Et ces lieux ont des effets qui peuvent renverser le cours du jeu.
Aucune partie n’est identique. Je ne monte sans doute pas assez dans le ranking pour subir la meta, et je m’amuse avec mes decks thématiques, et à découvrir de nouvelles cartes. Une découverte sympa, si on fait attention à ne pas tomber dans l’addiction (et oui, y a des variantes qui me branchent mais non je dépenserai pas un euro pour un dessin alternatif).