J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #36

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des 15 derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

For All Mankind Saison 3

C’est ce qu’on appelle « enchaîner ». À peine la deuxième saison achevée, je sautais directement sur la troisième. Bon de 10 ans dans le futur, on se retrouve dans les années 90 et la course pour Mars est lancée. Et cette exploration de notre voisine sera au cœur de la saison. Ce n’est pas vraiment spoiler vu les images de promo.

On est plus proche de l’esprit de la deuxième saison que de la première. Mars est à portée de main, le tourisme est plus ou moins acté, et on continue de suivre ces personnages qui ont vieilli d’une dizaine d’années. Ce concept (des sauts de 10 ans) va commencer à être difficile à tenir pour les prochaines, surtout pour certains personnages. Heureusement, de nouvelles têtes arrivent, et rafraîchissent toute cette dynamique.

La saison est tendue, par un habile jeu à trois parties dans l’exploration spatiale, mais aussi par des soubresauts sur terre. Que ce soit au niveau du public (qui doute du bien fondé de ces voyages), de la politique (interne aux USA comme internationale), et aussi des relations de ceux restés à Terre. Le rythme est trépidant, les rebondissements accrocheurs (mais ne cherchez pas forcément de vraisemblance), et les personnages évoluent, changent.

Une excellente série, tant dans son visuel, son écriture, son casting, mais aussi sur certains points de réflexion qu’elle aborde.

Newburn, tome 1

Ce comics est un polar très classique, très bien mené. On retrouve à l’écriture Chip Zdarsky et au dessin Jacob Phillips.

Si les premières planches n’impressionnent guère, que ce soit par le dessin assez classique ou par la mise en scène assez sobre également, on peut rapidement sentir une vraie patte, jouant sur les ombres, les couleurs. Le découpage est intelligent, rythmé, et participe au rythme du récit.

L’histoire, c’est celle d’un ancien flic devenu privé, ne travaillant que pour les grandes familles criminelles de New York. Son objectif, résoudre les problèmes pour éviter une guerre ouverte. Et la police le laisse, généralement, faire.

On va suivre Newburn dans quelques enquêtes, accompagné d’une nouvelle venue, qui va devenir son assistante et protégée. Et on va plonger dans ce microcosme criminel et voir les pièces commencer à bouger.

Pour qui aime les polars bien ficelés, classique et maîtrisés, Newburn est totalement ce qu’il vous faut.

Refrigerator Full of Heads

Suite de Basketful of Heads, ce comics de la gamme Hill House reprend quelques mois après les événements du premier. Des personnes cherchent la hache, et la mythologie autour de celle-ci va s’enrichir.

À la manière d’un Evil Dead 2, on reprend les bases du premier et on passe le tout en mode cartoony horreur. L’intrigue quitte le huis-clos angoissant pour partir dans le gore à tout va, les rebondissements fous, la montée crescendo dans la folie (des grandeurs).

C’est de l’horreur série Z, popcorn, sanguinolente, défouloir. Les têtes continuent à être coupées, mais pas que. Et surtout, le comics dévoile tout un univers autour de la hache et de ses pouvoirs, qui pourra facilement appeler à d’autres créations.

Plus dans le style du premier, qui a largement ma préférence.

The Big Bang Theory, saison 11

Série que je suivais à ses débuts, et pendant plusieurs saisons, The Big Bang Theory m’avait au final fait décrocher pour je ne sais plus quelle raison (ça devait commencer à tourner en rond). Après avoir (re)fini The Office, je cherchais une comédie au format court, sans prétention, et la voyant sur Netflix j’ai décidé de lui redonner sa chance, là à peu près où je m’étais arrêté.

Comme c’est habituel dans ce genre de série, les personnages évoluent peu et gardent leur stéréotypes, parfois cringe. Mais au final, j’ai trouvé beaucoup de tendresse, des approches parfois intéressantes sur des sujets pas toujours facile, et j’ai rapidement avalé ces courts épisodes. Etrangement, c’est Howard qui est devenu mon personnage préféré. La parentalité, peut-être.

Bref, une série qui a marqué son époque, pour de bonnes et de mauvaises raisons. Mais que j’ai plaisir à poursuivre maintenant, et à bientôt terminer (la 12e saison étant la dernière).

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