J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #37

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des 15 derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

Catwoman – Lonely City de Cliff Chiang

Une découverte totale. De l’artiste Cliff Chiang, qui signe le scénario, le dessin et la colorisation. De cette histoire aussi. Batman est mort il y a 10 ans. Gotham s’est assagie. Le maire est Harvey Dent. Catwoman est en prison. Sa peine purgée, elle rejoint Gotham, pour un dernier coup. Un chant du cygne.

On plonge donc dans un autre Gotham, une autre ambiance, un autre ton que du Batman standard. Et que c’est bon ! On retrouve des thèmes. On retrouve bien sûr des personnages, qui ont tous pris de l’âge, qui ont changé. Et c’est ce changement, cette conscience qu’ils ont tous que leur monde a changé, qu’ils arrivent peut-être à échéance, qui fait le cœur du récit. Je ne crois pas avoir lu de plus belle Poison Ivy, de plus intéressant Sphynx ou de plus humain Killer Croc qu’ici. Ces personnages ne sont pas juste des vilains de carnaval, ils sont de vrais personnages.

En plus de cette histoire passionnante, ce comics est une merveille graphique. C’est beau. Les jeux de couleur sont magnifiques, et on se plaît à revoir les détails, à contempler ces planches et ces personnages.

Un chef d’œuvre à mes yeux.

The Boys, tomes 1 et 2

J’aime beaucoup la série The Boys. Quand j’ai vu les comics à la médiathèque, j’ai hésité, craignant une redite. Et puis, finalement, pourquoi ne pas tenter le coup ?

Bonne pioche ! Le comics est assez différent de la série dans son approche (plus trash, plus comics), dans certains personnages mais aussi dans le déroulé général. Venant de l’auteur de Preacher, et connaissant la série, je m’attendais à du trash. C’est encore pire que ce que j’avais prévu. La satire est violente, sans concession, et les scènes pour choquer sont des plus nombreuses. Et ne sont même pas les plus intéressantes. La réflexion sur la démocratie, sur les USA, sur le capitalisme, qu’on distingue en fond derrière le trash, est des plus savoureuses.

Après ces deux premiers volumes dévorés, je ne vais pas tarder à aller prendre les suivants !

Big Bang Theory, saison 12

Et voilà, c’est fini. 12 saisons. Et ces derniers épisodes sont passés à une vitesse folle. Parce que tout ça s’enchaîne bien. Chaque personnage évolue, se stabilise dans cette dernière saison qui permet, aussi, de revoir plusieurs seconds rôles à nouveau.

J’ai beaucoup aimé la fin, qui clôt parfaitement cette histoire et tout ce chemin. Certains personnages auront été mieux traités que d’autres, il y aura encore eu quelques moments cringe, des développements ratés, mais au final, c’était une belle aventure.

The Nice House on the Lake, tome 1

C’est la sortie événement Urban de ce début d’année. Originellement prévu en un seul tome, cette histoire se voit découpée en 2 tomes, et c’est donc la lecture de ce premier tome que je vais chroniquer. Le second arrivant tout à l’heure dans mes mains ^^.

Dans ce comics grand format, quasi BD, on va découvrir toute une ribambelle de personnages, adultes plus ou moins liés, s’étant connus pour certains au lycée, d’autres au collège et d’autres encore plus tard. Leur point commun : leur ami Walter. Qui les a invité à une semaine de vacances dans cette maison du Wisconsin. Mais les apparences sont trompeuses.

Ce sera comment, pour toi, la fin du monde ? C’est la question centrale de cette histoire. Ce huis-clos étrange, horrifique va nous permettre de découvrir ces personnages. On est submergé par leur nombre au début, et puis les personnalités commencent à se dégager, et puis le rythme et la mise en scène commencent à nous souffler.

Où va-t-on ? Pour l’instant, aucune idée. Mais cette histoire sur la fin du monde traite aussi et surtout des relations humaines, et de l’évolution de celles-ci. On découvre petit à petit ces personnages, et si la raison de leur présence est le mystère principal, le gras de l’histoire tourne autour d’eux, et de leur lien avec Walter.

Il faudra voir si le tome 2, qui conclura l’histoire et apportera (peut-être ?) une réponse au mystère, ne sera pas comme un soufflé mal retombé. C’est le risque avec ces propositions originales et casse-gueule. Aller plus loin qu’un pitch. Pour l’instant, cette première moitié est à la hauteur des attentes.

LOL, qui rit sort !

Un peu par hasard, j’ai regardé cette émission pour retrouver les acteurs que j’avais aimé dans La Flamme et le Flambeau. Le concept : ne pas rire, sinon on est éliminé.

Alors, c’est de la télé scriptée en partie, avec de la fausse montée en tension, un casting bien préparé. Mais le tout s’apprécie et on rigole (si on apprécie l’humour absurde). On se prend au jeu.

Ce n’est pas le summum du rire. Le casting fait 95% du succès (et si celui-ci ne vous plaît pas, ça va être dur). Mais il se peut que je replonge sur une autre saison, pour rire en famille, si le casting me branche.

Djinn City, de Saad Z. Hossain

J’avais beaucoup aimé le précédent roman de Saad Z. Hossain, Bagdad la Grande évasion. J’ai même écrit un cadre pour Fiasco qui en est plus qu’inspiré !

J’ai donc attaqué avec envie cet opus, qui prend place au Bengladesh. Culture que je ne connais pas. Ce dépaysement était rafraîchissant, entre les structures familiales, la description de la ville, de certaines traditions. Et puis il y a ces djinns qui débarquent.

J’ai été un peu perdu. Il y a beaucoup de choses, tout un univers qui se construit, et le récit se perd parfois dans des événements difficiles à rattacher. Avec notamment pas loin de trois intrigues distinctes.

Intrigues qui malheureusement ne se recoupent pas tout à fait, ce tome se terminant sur un cliffhanger monstrueux, appelant clairement une suite (et là, j’en veux à l’éditeur de ne pas le signaler, sauf si suite il n’y a pas, et dans ce cas ce sera l’auteur qui subira mon courroux). Quand on ne s’y attend pas, cela laisse un goût étrange au final. Une déception.

Pourtant, l’histoire est intéressante et aborde une grande quantité de thèmes d’actualité. Que ce soit le climat, la violence urbaine, la notion d’héritage culturelle ou encore de classe sociale. C’est vibrant et palpitant d’humanité. Mais parfois trop décousu et trop long.

2 thoughts on “J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #37

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