J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #38

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des 15 derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

The Boys, suite et fin

Avalés. L’intégrale à disposition à la médiathèque, j’ai donc avalé les quatre tomes suivants de la série, après la découverte des deux premiers il y a quelques jours. J’ai été emporté par la fureur du récit, par l’humanité dégagée par ces personnages. Notamment certains arc complets, quand on prend le temps de mieux découvrir ces personnages, de manière isolée. Le passé de Butcher, le retour au pays d’Hughie, l’histoire de la Crème…

L’intrigue générale est parfois difficile à suivre, avec tout ce qui nous est caché, et les intermèdes scabreux qui la parcourent. Certains personnages sont également « trop ». Trop dans la caricature. Trop dans l’excès. Mais même la Fille et le Français arrivent à sortir du lot par certaines scènes, tranquilles.

Je suis content d’avoir découvert cette histoire, qui s’avère au final très différente de la série TV. Ce qui n’est pas plus mal. Ces médiums ne fonctionnent pas de la même manière, et ne peuvent pas s’autoriser la même chose. Si je devais comparer à l’autre grande oeuvre de Garth Ennis, je la place malgré tout un cran en-dessous de Preacher. La réflexion sur le souverainisme américain, sur la main-prise des multinationales est intéressant, mais le retour incessant au graveleux fait parfois perdre un peu d’intensité à tout ça.

Je garderai d’excellents souvenirs, comme l’origin-story de Billy Butcher, l’histoire entre Hughie et Annie, et pleins de petits autres trucs.

Lockwood & Co

Les fantômes sont apparus il y a plusieurs années, et le monde n’a plus été le même. Certains jeunes peuvent les voir, les sentir, et sont formés pour les combattre. Lockwood & Co nous plonge dans un univers où les nuits ne sont plus sûres et où des adolescents sont chargés de régler les problèmes surnaturels.

La série est une adaptation de romans que je ne connais pas. Elle fait super bien le job. L’intrigue évolue vite, propose des rebondissements nombreux et un casting agréable de héros et de vilains. Le tout avec une mythologie qui est super bien présentée.

Les situations horrifiques ne manquent pas, mais la camaraderie, l’effronterie et l’aventure sont aussi au rendez-vous.

Une excellente inspiration pour Monster of the Week ou d’autres jeux d’enquête surnaturelles. Un univers intriguant, rempli d’intrigues et de mystères.

Super Mario Bros., le film

Sortie familiale au cinéma avec les enfants pour voir l’adaptation au cinéma de Super Mario Bros.

Qu’en dire ? Le tout passe très bien. C’est beau, c’est rythmé, drôle et bourré de références. J’ai particulièrement aimé voir ces personnages être au coeur d’une histoire entraînante, où chacun à son quart d’heure de gloire.

Bowser et Peach sortent à mon avis du lot, et même en VF on ressent Jack Black derrière Bowser. Peach sort elle de sa condition de princesse à secourir, et c’est rafraîchissant.

Le film ne marquera pas l’histoire du cinéma d’animation. Il fait le job et permet de passer un bon moment entre générations. Ce qu’on lui demandait.

C’est tout ?

Et oui. J’ai pas mal de séries TV en cours (Succession, Poker Face, Survivor, Ted Lasso), mais j’en parlerai quand je les aurai terminé. Quelques lectures en cours aussi, mais The Boys a pris pas mal de temps

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