J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #39

La pépite du mois. Cette série en 10 épisodes met en scène Natasha Lyonne dans le rôle de Charlie Cale, une femme qui sait quand quelqu’un ment. Et qui va se retrouver pourchassée à travers les USA à cause de ça. Chaque épisode, elle se retrouvera mêlée à un meurtre. Et chaque épisode, elle aidera à sa résolution, tout en essayant de ne pas attirer l’attention de ceux qui la cherchent.

Les petites bourgades américaines, j’adore ça. Et c’est ce que nous propose Poker Face. Avec en plus un casting magnifique. Que ce soit dans les deux rôles principaux, de la proie et du chasseur. Mais aussi dans tous ces personnages que l’on va rencontrer sur la route. Parfois des têtes connues, souvent des inconnus. Mais de sacrés bons personnages, parfois attachants, parfois exécrables (selon leur statut de victime ou de meurtrier, souvent).

Et puis, la série a de gros airs de Columbo. Et ne s’en cache même pas. On a une structure un peu similaire, avec tout d’abord une rencontre des protagonistes sauf Charlie, qui nous amène au meurtre. Pas de whodunit. On sait qui est le salaud. Et puis Charlie entre en scène. En fait, elle était souvent là depuis le début, car on redécouvre l’histoire avec un autre angle. Et puis, un mensonge va être détecté, et tout va s’enchaîner.

Suite directe du premier tome, ce deuxième opus perturbe un peu au début, suite à un gros changement initié par Walter que j’avais un peu zappé. On retrouve les personnages aussi perdus que nous, sur cette maison où ils ne savent pas vraiment ce qui leur est réservé.

L’ambiance, la psychologie des personnages et les impacts des événements sur leur quotidien est toujours aussi bien mené. L’histoire est plaisante à suivre, et au final de ces deux volumes, on a pu mieux découvrir chacun d’entre eux.

Mais il s’agit d’un premier cycle. Qui en appelle donc (au moins) un deuxième. Et s’il y a une certaine forme de conclusion à certains arcs, nombreuses sont les questions qui restent sans réponse. Ce qui pourrait être acceptable dans un récit clos, mais qui laisse une étrange impression ici. Je m’attendais à un récit complet en deux volumes, mais il manque quelque chose.

Un super voyage, qui va se poursuivre alors qu’on pensait arriver au bout.

• Adaptation réussie avec brio (malgré quelques coupes)
• Acteurs dans le ton
• Film agréablement rythmé et bien découpé
• Parfois un peu surjoué (l’introduction des mousquetaires)
• Un peu trop terne (tout est marron), et caméra trop mouvante sur certaines scènes d’action
• On a envie de voir la suite
• Louis Garrel en roi est excellent
• C’est ça qu’on veut en cinéma populaire français

• Un très bon dosage d’action et d’humour. Les Gardiens de la Galaxie en mode fantasy
• Du vrai fantastique qu’on n’essaie pas d’expliquer
• Michelle Rodriguez est excellente, sa relation avec Chris Pine est touchante
• Du fan service intelligent
• Du rythme, de l’aventure et des émotions
• C’est beau ! Que ce soient les paysages, les costumes, les créatures
• Une excellente sortie en famille

Je n’ai jamais joué à Splendor. Le thème et le design ne m’attirant pas. Mais l’association proposant une journée tournoi autour de Splendor Duel, je me suis laissé embarquer. Pour l’ambiance.

Et donc, j’ai découvert Splendor Duel 20 minutes avant le tournoi, comme quelques autres. Facile à comprendre, facile à mettre en place, c’était parti pour 4 rondes.

2 victoires, 2 défaites, souvent sur le fil. L’expérience est concluante. Le jeu est vraiment bien calibré, et si le thème est au final plus qu’anecdotique (ce qui me rebute souvent), le jeu est rythmé, rapide, et efficace.

On monte son moteur de génération de gemmes, pour acheter toujours de plus grosses cartes, et on doit bien surveiller notre adversaire, pour essayer d’avoir toujours un coup d’avance. Quelle est sa stratégie ? Vers quoi va-t-il se lancer ?

Une belle découverte.

• Mouais…
• L’humour est trop forcé
• Pas vraiment de mystère
• Le (re)doublage des acteurs français pas synchro
• Qu’est-ce qui m’a pris ?