J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #40

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des 15 derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

Gardiens de la Galaxie, volume 3

J’aime beaucoup les Gardiens de la Galaxie. C’est sans doute le groupe de personnages que je préfère dans l’univers Marvel Cinématographique. Autant dire que j’attendais ce troisième opus avec impatience … et fébrilité (au vu des dernières sorties du MCU).

Levons le voile tout de suite : j’ai adoré. Ce troisième volume conclut parfaitement les histoires de ce groupe de misfits dans l’espace, avec ce ton humoristique et pop qui cache malgré tout une émotion, une fragilité.

Le héros de ce troisième volume, c’est Rocket. On découvre son origin-story, terrible et touchante. Et c’est pour lui que ses amis (sa véritable famille) va parcourir l’espace et affronter un mégalomane de plus.

Des personnages attachants, qui évoluent et grandissent (Nébula, magnifique) et puis un univers de jeu gigantesque, original. C’est la recette de James Gunn, qui quitte le MCU de la meilleure des manières. Merci.

Batman : Beyond the White Knight

Autre série que je chéris : The White Knight par Sean Murphy. Voici le quatrième volume qui explore un variante d’un univers Batman que je ne maîtrise pas du tout : l’univers Beyond.

Une dizaine d’années après les événements du volume précédent, Bruce Wayne est en prison, Gotham City est un état policier, et l’arrivée d’un nouveau Batman va provoquer des remous.

On retrouve (hormis deux épisodes « entracte ») le trait caractéristique de Murphy, et c’est magnifique. Le jeu de lumière et d’ombres est à souligner, mais également tout le chara-design de ces personnages, qui explore de nouvelles contrées en nous plongeant dans un futur anticipé.

L’histoire est moins prenante que les précédents volumes, avec moins d’enjeux et de tension je trouve. L’univers fourmille d’idées, et les personnages gagnent en épaisseur. Le traitement de la famille (là encore) est au cœur du récit, et c’est ce que j’apprécie vraiment dans cet univers alternatif.

Fin de Ronde, Stephen King

Conclusion de la trilogie Hodges chez Stephen King, après Mr Mercedes et Carnets Noirs, ce Fin de Ronde quitte le polar pur des deux premiers pour plonger dans l’étrange. La nemesis de Hodges, Brady Hartsfield, revient pour mieux le hanter. Et même si son corps n’est plus aux aguets, son esprit tordu va reprendre du service.

Alors, Stephen King sait écrire. Nul doute. Le rythme est bien mené, l’histoire se suit sans déplaisir. Sans surprise non plus. L’histoire manque de rebondissements, tout est trop téléphoné. Et même le final, qui avait été haletant dans Carnets Noirs, manque de rythme et de montée du climax. Tout arrive trop vite, trop télégraphié.

Est-ce que l’irruption du surnaturel a cassé ce final ? Peut-être. Il ne s’agit pas d’un roman majeur du King, et il ne restera pas vraiment dans les annales.

Criminal Minds : Evolution

Il m’arrive parfois de plonger dans les bonnes vieilles séries policières procédurales. Que ce soit du New York : Something, les Experts : Quelque part, Blacklist ou, ici, Criminal Minds. J’aime ces formats d’un point de vue narration, avec leurs passages « obligés », leur structure narrative forcée avec le rythme de diffusion. Et parfois leurs personnages et histoires.

J’avais suivi Criminal Minds à ses débuts. J’appréciais plus ou moins, mais la répétition m’avait fait abandonner rapidement la série. Là, j’ai entendu parler de cette nouvelle saison, courte (10 épisodes) et avec un fil rouge standalone. Je me suis dit : pourquoi pas ?

Je ne connais rien à la majeure partie des personnages, et cela n’était pas un problème, la série étant vue comme un reboot. Ensuite, un tueur en série par semaine, un réseau en fil rouge avec un mastermind à leur tête.

Bon, c’était sympa par moment. Certains arcs étaient intéressants. Mais il y quand même un côté pédant par moment. Et puis certaines enquêtes sont sacrément expédiées. Le format 45 minutes oblige. Par contre, le final est bien raté … pour un standalone. Parce que ce n’en est pas un, et clairement le final de la saison est un hameçon pour une reprise de la série. Bigger. Badder. Stronger. Mais sans doute sans moi.

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