J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #42

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des 15 derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

La Diplomate

Belle découverte que cette Diplomate, série dont je n’avais pas entendu parler avant sa sortie sur Netflix. Le pitch : Kate Wyler est nommée ambassadrice à Londres, alors qu’elle s’attendait à partir à Kaboul, où elle a beaucoup travaillé dans le passé, au niveau de la CIA. Elle embarque avec elle son mari, ancien ambassadeur tombé en disgrâce. Et tout ça va de pair avec une attaque contre un navire anglais dans le golfe persique. Sacrée prise de fonction…

La série est bien menée, elle sait nous mener par le bout du nez quand il le faut, avec cette dose de manigance, d’espionnage entre grandes puissances et de cliffhangers bien sentis. Le couple Wyler est moderne, attachant mais en passe de se briser… ou pas ? Entre son encombrant de mari, un premier ministre anglais impossible à gérer, des tractations autour de la Maison Blanche, c’est un agenda compliqué et chargé pour la nouvelle Ambassadrice.

La série a un vernis de qualité, de production léchée. Dans les décors, les acteurs au diapason. Juste cet horrible cliffhanger qui nous nous force à espérer une rapide saison 2 du même niveau.

Celui que tu Aimes dans les Ténèbres

Comic one-shot par Skottie Young (au scénario) et Jorge Corona (au dessin), Celui que tu aimes dans les ténèbres nous embarque dans une histoire de maison hantée, d’artiste en panne et d’amour toxique.

Ro, peintre en manque d’inspiration, va louer pour quelques/plusieurs mois une maison au style inquiétant, prétendument hantée. Et va tenter d’y retrouver l’inspiration, entre éclairage à la bougie, écoute de vinyls et sirotage de vin rouge. Mais il semblerait que la maison soit vraiment hantée, qu’une …entité …? y vive, et commence à s’attacher à Ro.

Un récit agréable à lire, mais sans grande surprise dans son déroulement. Comme un bon film du dimanche soir, très bon formellement, que ce soit dans le découpage du scénario ou les dessins, mais qui ne laissera pas une marque profonde chez moi.

That’s not a Hat

Petit jeu découvert à l’association, That’s not a hat est un parfait petit jeu pour lancer une soirée, pour jouer avec des non-initiés et pour se briser les neurones en se marrant un bon coup.

Le principe est simple. Chaque joueur a une image devant lui. Un objet très simple. Un joueur tire une carte de la pioche et annonce ce qu’il a reçu (par exemple, une assiette). Puis il retourne la carte devant lui (par exemple un chapeau). Et la passe à son voisin (selon le sens indiqué sur la flèche). En lui annonçant ce qu’il donne (voilà un chapeau). L’autre joueur peut accepter le cadeau, ou le refuser (non, ce n’est pas un chapeau !). S’il refuse, on révèle la carte, et celui qui a tort perd la manche.

S’il accepte le cadeau, on ne révèle pas la carte, et le joueur transmet la carte qu’il avait déjà devant soi. Et ça tourne, dans tous les sens. Et rapidement, on ne sait plus où est telle carte, ce qu’on a devant soi, on bluffe la certitude, on essaie d’embrouiller les pistes.

C’est rapide, efficace, générateur de rires et facile à expliquer à tout public. Je recommande ! La boîte riquiqui en fait un parfait compagnon de vacances !

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