J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #43

Voici ma revue de lecture/visionnage/écoute/jeu des 15 derniers jours. On garde le format habituel, avec le coup de cœur en tête de liste.

N’hésitez pas à commenter mes retours, à me proposer des choses proches ou qui pourraient m’intéresser dans les commentaires !

The Department of Truth, tome 2

J’ai enfin pu m’atteler à la suite du Department of Truth, par James Tynion IV et Martin Simmonds. Un second tome qui part sur un arc différent, avec toujours le même personnage central qui, comme nous découvre la portée et l’ampleur de ce mystérieux département secret.

Un nouveau personnage ambigu fait son apparition : Hawk Harrison, lieuntenant de Lee Harvey Oswald, exécuteur de basses œuvres, et guide de Cole dans ce volume.

On continue d’explorer les conspirations, avec un focus sur la manière qu’a Hawk de modifier le tissu de la réalité. Aéroport de Denver, Reptiliens, Institutrices satanistes. Voilà les sujets abordés.

Avec une sorte de one-shot intercalé au milieu à propos du Big Foot. Sacrément bien raconté et mené. Touchant.

Ce comics ne peut laisser indifférent. Par son sujet mais aussi par son graphisme, à mille lieues de ce à quoi peuvent nous habituer les grandes maisons. Et puis cette histoire, sur les mythes, sur l’influence populaire, sur la manipulation des masses, je n’ai aucune idée de la destination mais pour l’instant c’est fort, inspiré, rentre-dedans. Allez, on enchaîne sur la suite !

Joe Pickett, saison 1

Découverte par hasard, je me suis lancé dans cette série d’enquête dans les grandes étendues de l’Ouest Américain. Sans doute un bout de nostalgie de Longmire.

Joe Pickett est un Game Warden, un garde-chasse/pêche du Wyoming. Tout fraîchement arrivé à Saddlestring avec sa famille, il va se retrouver embarqué dans une sale affaire à base de complots, de meurtres et de grandes balades dans les montagnes.

La saison 1 est une longue enquête, ponctuée de fausses routes, de quêtes secondaires et d’intrigues parallèles. On est dans un polar, on est dans un western. Le mélange des deux fonctionne bien, et on sent bien l’ambiance petite ville où tout le monde se connaît et a ses arrangements, avec l’élément perturbateur (Joe) qui débarque.

La série est portée par ses magnifiques paysages, par un casting costaud sans gros noms mais avec des personnages bien établis et bien incarnés. Et si l’intrigue reste assez classique et qu’on voit des choses bien avant les personnages principaux, elle réserve quelques surprises. Quelques warnings, c’est parfois gore, les personnages sont de fiers américains pour la plupart, les armes à feux servent souvent.

J’ai bien apprécié cette virée, et je vous reparlerai très vite de la saison 2.

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Pour certains, cet Indiana Jones n’existerait pas. OK boomer. Belle posture. N’importe quoi !

Afin de nous (ma fille et moi) préparer au cinquième morceau de la saga Indiana Jones au cinéma, j’ai revu le Royaume du Crâne de Cristal. Et mon impression est la même que lors de sa sortie : l’ambiance est là, et ça fait du bien aussi de voir d’autres méchants !

Pour moi, le début (jusqu’à la jungle) est un sans-faute, avec des scènes folles, le passage obligé à l’université, l’intégration dans la grande Histoire (la chasse aux sorcières, l’atome, la guerre froide, jocks vs blousons noirs …). L’aventure, l’action au rendez-vous. Et un lien avec l’époque et ses craintes.

La partie exploration en terres inconnues est bien menée, jusqu’à peut-être la course-poursuite dans la jungle, un peu trop « écran vert ». Mais tout ça reste très Indy dans l’esprit. Avec sa touche de gore (les fourmis !).

Le final m’avait déçu à l’époque, par son explication. C’est un peu toujours le cas, mais après les avoir enchaîné, au final, pas plus que le final de l’Arche d’Alliance. En tout cas, une très bonne mise en condition pour se relancer dans l’esprit.

Off Road, de Sean Murphy

Instant relecture avec Off Road de Sean Murphy. Sa première œuvre. Un récit d’amitié, d’épreuves, d’entrée à l’âge adulte.

Trois plus ou moins amis du lycée se retrouvent. L’un revient de la grande ville, où il a subi une peine de cœur. Un autre veut craner avec sa nouvelle Jeep, l’autre a des soucis avec un père violent. Et c’est parti pour une virée en Jeep.

Tensions qui émergent et explosent. Fous rires. Crises. Engueulades. Rencontres et mises à plat. C’est foisonnant. C’est puissant. C’est prenant. Toute une toile de relations humaines qui se cristallisent autour de cette Jeep.

Une relecture qui fait du bien. Qui me donne envie de replonger dans les Couleurs de l’Amitié de Melville. Parce que c’est totalement l’esprit et l’ambiance.

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