J’ai joué à Trophy Gold

      Un commentaire sur J’ai joué à Trophy Gold

J’ai participé, en ligne, à une partie de Trophy Gold de présentation, sur deux soirées. Sur le discord de La Fabrique Imaginaire, Thonmauve proposait des parties cet été dans le cadre d’une campagne ouverte, type un peu West Marches. Plusieurs groupes, avec la possibilité de poursuivre plus tard avec d’autres groupes, et d’enrichir notre compagnie de mercenaires, tout en participant à diverses incursions.

Trophy Gold, j’en ai déjà parlé dans ces lignes. Il s’agit d’un jeu d’exploration d’endroits dangereux, où l’on incarne des aventuriers désespérés, dans un univers sombre et violent. Le tout avec un système basé sur le Trophy (Dark) original, très narratif et avec une réflexion poussée sur la présentation des aventures (ces fameuses Incursions). L’univers est émergent, et utilise des éléments classiques des univers de dark fantasy.

J’ai tiré mon personnage à l’aide de quelques lancers de dés. Tout en aléatoire, histoire de se laisser guider par les tables inspirantes que nous fournit le jeu.

Voici donc Masero, actuellement dans une carrière de Boeuf/Taureau (Ox), anciennement Chevalière Errante. Cela donne le jeu de compétences suivant : destruction, persévérance, force et duels.

Ma motivation pour partir à l’aventure : Libérer mon frère de la prison de Barsul.

Au niveau de l’équipement, je pars avec un Marteau de Guerre et une Peau de cuir, celle d’un taureau que j’aurai moi-même tué dans le passé.

D’ailleurs, en Rituels, j’obtiens Hantise. Et je m’imagine très bien pouvoir invoquer l’esprit de ce Taureau, qui viendrait tourmenter mes adversaires.

Que fait mon frère en prison ? Pourquoi ai-je changé de carrière ? Cela viendra plus tard, au cours de la ou des parties. D’ailleurs, ce changement de carrière sera expliqué grâce à une question de notre meneur. Une chose qui caractérise Masera est sa propension à tout compter, et à être superstitieuse des chiffres. A taper trois fois sa chope sur la table avant de la boire. A toucher deux fois le linteau d’une porte avant de la passer. A ne pas tuer 13 personnes en duel, et s’arrêter à la douzième victime.

Notre incursion nous mène dans un manoir de ce genre, en pleine ville (contrairement à la photo). Fort Durhin, la ville où notre compagnie a établi son quartier. Pourquoi y aller ? Et bien, un aventurier est récemment revenu de la forêt couvert de richesses et a acquis ce manoir. Qu’il a rénové. Et il y a invité des notables. Il y a une semaine. Et personne n’en est depuis sorti. Que pourrait-on y trouver ?

Je ne déflorerai pas l’histoire, mais celle-ci était très sylvestre, très body horror, et parfaite pour une découverte.

J’ai ainsi pu découvrir un jeu très émergent grâce aux questions de notre meneur (Peindre la Scène, notamment), mais aussi grâce au système des Devil’s Bargains, ces Pactes avec le diable où les autres joueurs proposent des conséquences à nos actes, tout ça pour lancer un dé de plus.

Les différents jets de dé ont tous été abordés (Jets de Chasse, de Risque, de Ruine, de Combat). La mécanique est légèrement différente à chaque fois, mais garde une lecture rapide et efficace, similaire dans la majeure partie des cas. Surtout, elle ne s’encombre pas de micro-management et fait à chaque fois évoluer le récit. J’ai particulièrement apprécié les combats. Âpres, violents, indécis et ne traînant pas en longueur. Nos personnages n’ont pas forcément une durée de vie très longue, mais que c’est plaisant de ce cadre sombre de simplement regarder des éléments narratifs pour raconter ces scènes.

Et puis, il y a cette plongée en enfer. L’incursion intensifie le danger, l’étrange, l’horreur au fur et à mesure de l’exploration. Nos blessures, notre Ruine qui grimpe n’arrange pas les choses. Mais, malgré tout, il y a ce Fardeau qui nous oblige à pousser en avant. On doit de l’argent à des gens, et il faut sortir de là avec assez d’argent pour rembourser cette dette. Sous peine de …

Nous nous en sommes sortis. Non sans peine. Mais le final a été très intéressant et prenant à jouer. Les combats ont été vifs mais impactants à chaque fois. Et la mécanique est parfaite pour ce genre d’histoire.

Je recommande vivement l’expérience, et j’y rejouerai avec grand plaisir.

1 thought on “J’ai joué à Trophy Gold

  1. Pingback: C’est en forgeant… – Le Repaire de Gulix

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *