C’est la dernière revue culturelle de l’année. Pas de bilan pour ma part, mais vous bien entendu reparcourir toutes ces revues culturelles, de 2023 et d’avant : il y a nombre d’excellentes œuvres à découvrir dans ces lignes.
En voici quelques nouvelles…
Genèse de la Cité, par N.K. Jemisin
- Une lecture à l’aveugle : intrigué par le pitch et la mise en évidence à la médiathèque, j’ai plongé.
- Passionnant. Une plongée frénétique dans New York, dans ses quartiers, dans ce qui fait son âme.
- Un high-concept vertigineux, qu’on découvre au fur et à mesure comme les personnages principaux. Et un concept assez délirant, mais magnifiquement exécuté : on y croit, on le vit.
- Des personnages vivants, humains, avec leurs émotions contraires.
- Le premier volume d’une trilogie… qu’on peut apprécier comme un volume unique (mais clairement, la suite est sur ma pile des choses à lire en 2024).
- Une auteure à laquelle je vais m’intéresser.
Baron Noir, Saisons 2 et 3
- J’ai enchaîné les épisodes ces derniers jours : ça veut dire quelque chose.
- Alors que la saison 1 présentait le Baron Noir sous un jour peu glorieux, revirement avec cette saison 2 qui le rend plus humain, plus sincère, plus motivé.
- Plus d’attachement aux personnages, et un rythme très nerveux, très thriller
- Une sacrée plongée et analyse de la vie politique française. Une fiction ? Pas que …
- Une belle galerie d’acteurs, avec de très bonnes interprétations (Cyril Balzan, Michel Vidal, Lionel Chalon…)
- Un final (final ou pas ?) en demi-teinte, qui va juste un poil trop loin dans le mélo.
- Des ellipses parfois trop fortes, et mal « indiquées »
- Des disparitions de personnages parfois frustrantes
Slow Horses, Saison 3
- C’est trop court ! On en voulait plus (mais y a une saison 4 déjà annoncée et tournée)
- Jackson Lamb est vraiment infâme, sale, crade mais avec un côté très protecteur. Et Gary Oldman l’interprète à merveille !
- On retrouve avec plaisir les Slow Horses et les personnages secondaires du MI5 qu’on a pris plaisir à rencontrer dans les saisons précédentes.
- L’intrigue démarre vraiment bien, c’est intriguant, palpitant.
- Le final est too much. Les décisions vont trop loin, le bodycount est trop élevé, ça casse un peu avec le ton du reste de la série, plus terre à terre.
- Comment tout cela va se répercuter sur la quatrième (et dernière ?) saison ?
Only Murders in the Building, saison 3
- Un changement de lieu bienvenu (le théâtre), qui permet de redynamiser la série.
- Un trio qui s’effrite un peu, pour mieux se reformer ensuite.
- Un casting secondaire intéressant, qui révèle de belles surprises.
- Parfois too much, avec beaucoup de cabotinage. Mais c’est le ton du show.
- Une intrigue pleine de fausses pistes, de faux-semblants, de suspects innocentés.
- Des scènes de brainstorming qu’on croiraient sorties de Brindlewood Bay !
- Une conclusion vraiment bien tournée, qui synthétise très bien les thèmes de la saison.
- Une saison 4 ? Avec plaisir !
Survivor, saison 45
- Un début de saison en deça
- Des personnages qui s’affirment au fur et à mesure.
- Le format plus long (90 minutes avec les pubs au lieu de 60) permet de découvrir d’autres choses, de sortir un peu de la stratégie uniquement
- Un après-merge vraiment cool, avec des personnages attachants, énervants, des histoires touchantes, des coups de maître et pleins de rebondissements.
- Oui, c’est la saison 45, c’est souvent la même formule, mais c’est toujours un kiff !
- Grab your buffs ! Immunity is back up for grabs ! Want to know what you’re playing for ? Time to vote !
Chicken Run : La Menace Nuggets
- Un film familial qui a plu a trois générations !
- L’animation à la Aardman, c’est quand même magnifique. On reconnaît la patte, le style, et moi, j’adore.
- Des blagues et des références qui arrivent à faire mouche.
- Un scénario somme toute assez classique, sans trop de surprises.
- Un plaisir de revenir dans cet univers et de retrouver ces personnages.
- Un making-of en bonus qui permet d’apprécier le travail derrière tout ça.
La troisième et dernière saison de Baron noir hausse encore le niveau je trouve.
Je la trouve très moderne, presque « visionnaire ». Et terrifiante par moments. Y a juste le final, ce dernier morceau qui me gêne un peu, trop pathos. Mais que ce soit la réalisation ou l’interprétation, c’est vraiment top.