J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #57

Allez, c’est l’heure de la revue culturelle intermittente, avec des séries dont je termine enfin les saisons. Et puis un peu de jeux pour changer. Et même un peu de musique…

Evil Saison 3

Evil poursuit son exploration du mal, de l’influence du diable sur le monde, de son origine. Mais il explore aussi la croyance et la foi de chacun. Poursuivant dans la lancée des saisons précédentes, cette troisième saison lance les trois assesseurs dans des enquêtes de la semaine autour de supposés miracles, de possibles possessions ou infestations. Le tout avec des intrigues fil rouge qui se mêlent, se démêlent.

J’ai beaucoup aimé cette saison, même si elle ne fait que poursuivre ce qui avait été établi. On est toujours dans un entre-deux dérangeant (mais agréablement dérangeant) : est-ce que le mal existe, est-ce que le fantastique a pied dans cet univers, ou ne s’agit-il que d’hallucinations, de croyances, de faux-semblants ? Ce que nous voyons, en tant que spectateurs, ne correspond pas toujours à la réalité. Et il faut accepter ce point de départ.

Au rayon des déceptions, cette saison, je mentionnerai le personnage de Ben, qui est mis en retrait par rapport au duo de Kristen et David. Son pragmatisme scientifique est souvent mis à rude épreuve, mais il manque peut-être un peu de suivi.

Il y a aussi le côté trop désordonné de Leland. Que fait-il encore dans les locaux de l’Eglise ? Je comprends qu’il soit difficile de se passer d’un tel personnage, mais cela en devient parfois presque incohérent.

Sinon, c’est toujours aussi beau. Magnifiquement réalisé, avec des plans superbes. Et puis il y a ce côté actualité traité de manière souvent très frontale, avec des intrigues qui ne cachent pas leurs liens et n’hésitent pas à tacler de près certains sujets, que ce soit au niveau des médias, de l’influence, des moeurs…

Une série qui mériterait plus d’exposition.

Old Boy

  • Revisionnage après l’avoir vu à sa sortie, et si je me rappelais les points principaux de l’intrigue, j’ai pu le redécouvrir sur pas mal de points.
  • Connaître certains dénouements permet d’encore plus apprécier certains moments du film.
  • Un rythme et une ambiance qui change des films d’Hollywood.
  • Une violence crue, dérangeante par moments
  • Un classique de la vengeance, avec des mentions à Monte-Cristo.
  • A déconseiller aux âmes sensibles.
  • La question n’était pas « Pourquoi X ? », mais « Pourquoi Y ? ». Magique.

The Crossing, Michael Connelly

  • Retourner dans cette série, c’est presque comme un doudou pour moi
  • Harry est à la retraite et bosse pour un avocat (mais pour la bonne cause)
  • Bon, faudrait arrêter de tuer les coupables à chaque fois, ça commence à faire beaucoup
  • Une enquête intéressante gâchée … par le fait que c’est exactement l’intrigue de la saison 2 de Bosch Legacy
  • J’aime toujours autant explorer la Californie sous la plume de Connelly

Buffy Saison 6

  • Des épisodes vraiment iconiques
  • Un trio maléfique très en deça de mes souvenirs, pas assez présent pour être vraiment dangereux
  • Une sacrée évolution des personnages, et tous sont vraiment bien réussis.
  • Des effets spéciaux qui ont sacrément … mal vieillis ^^
  • Spike, qui rate clairement sa sortie avec la scène polémique dans la salle de bains (alors que l’évolution du personnage était intéressante)
  • Giles
  • Allez, plus qu’une saison, pour laquelle j’ai quasi aucun souvenir (la scène de fin et l’attroupement d’aspirantes tueuses, c’est tout)

Captain Flip

  • Facile à installer, facile à expliquer, facile à jouer : la combo parfaite pour du jeu en famille
  • Des rebondissements, l’incertitude du tirage et du retournement
  • Du matériel de qualité, et facile à prendre en main
  • On n’y jouera pas toute la nuit, mais l’ambiance autour de la table est plaisante
  • Un succès mérité, auquel j’aurai grand plaisir à rejouer

Descent

  • Un jeu avec beaucoup de matériel, dans une seule (grosse) boîte bien pensée.
  • Un système de jeu très intéressant, avec cette gestion des cartes double-face et de la fatigue
  • Des parties un peu trop longues, avec beaucoup de narration par l’application obligatoire
  • Un système de jeu parfois un peu opaque, parce que tout est géré par l’application
  • Du roleplay léger, mais suffisant (et parfois drôle)
  • Tourne bien avec un bon groupe de potes.

Le Roi est Mort

Déjà mentionné dans une revue précédente, ce jeu est maintenant revenu quelques fois sur la table, et à chaque fois avec un plaisir renouvelé.

Les débuts de partie sont toujours hésitants : faut-il appuyer directement là où on veut faire mal ? Faut-il garder des ressources pour plus tard et voir dans quel sens va le vent ? Et puis tout s’enchaîne, et lors des derniers tours, les comptes d’apothicaire commencent, le bluff, la déstabilisation.

Un jeu de stratégie au poil, tendu, très beau et rapide. J’y rejoue quand vous voulez !

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