Le Repaire de Gulix

J'ai lu, j'ai vu, j'ai entendu, j'ai joué n°78

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Je poursuis mes comptes-rendus culturels avec des choses diverses et variées, notamment pour cause (ou grâce à ?) de défi créatif et de vacances chez mes parents. Et j'en ai gardé sous le coude pour un article à venir un peu spécial.

Le Convoi de la Peur - Sorcerer

Affiche de Sorcerer - Un camion penché sur un pont de bois, sous une pluie battante

Je me suis inscrit pour le dernier concours d'écriture de The Gauntlet. L'idée, c'est d'écrire une Lost Transmission pour Public Access, en duo, chacun apportant avec lui un film qui servira d'inspiration pour cette double feature.

De mon côté, j'ai donc apporté Le Convoi de la Peur (Sorcerer en VO), un film de 1977 de William Friedkin (French Connection, L'Exorciste...) dont j'avais un vague souvenir d'enfance, que je voulais revoir depuis longtemps, et dont l'idée du convoi me semblait intéressante à traiter.

J'ai donc pris le temps de revoir le film. Et j'ai pris une belle claque. Le film sait prendre son temps. La première partie prend soin, presque sans dialogue pour certaines scènes, de nous présenter les protagonistes à venir. Et la raison qui va les pousser à quitter leur contrée natale pour rejoindre la jungle sud-américaine. Mais avant de véritablement partir dans ce convoi de tous les dangers, nos protagonistes sont coincés dans ce village horrible, désespérés, à la recherche d'un moyen de s'échapper. C'est cru, la misère humaine est exposée. Et quand une bouée de sauvetage leur est lancée, c'est celle de leur dernier espoir.

La suite, c'est cet horrible voyage à travers la jungle, avec une cargaison des plus dangereuses. Et une réalisation viscérale, qui nous fait ressentir le danger et la tension omniprésente.

Ce film, de par sa réalisation, son réalisme, son côté désespéré, m'a rappelé mon expérience devant Deliverance. Visiblement, le tournage du film lui-même a également été dans la catégorie des plus éprouvants. Il y a également une question de rythme, de dialogue (rares), de longueur de scène. C'est un film d'une autre époque, qui a très bien vieilli à l'image et qui tranche assez radicalement avec ce qu'on peut voir aujourd'hui en salles.

Sorcerer, il n'y a pas de fantastique dedans, juste quatre âmes damnés, une jungle et deux camions chargés d'une cargaison des plus dangereuses.

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