J'ai lu, j'ai vu, j'ai entendu, j'ai joué n°81
Après des billets dédiés à certains types de cultures, on reprend les revues culturelles brouillonnes et hétéroclites : du comics, du podcast, des bouquins avec ou sans image, des films et des séries... D'un point de vue cinéma, je vous invite à me suivre sur Letterboxd pour avoir un aperçu plus complet, parce que je ne vais pas tout évoquer ici. Il y en a trop (ou faudrait que je fasse des billets plus fréquents ?)
Ces billets vous ont permis de découvrir des choses ? Vous avez suivi une de ces recommandations et ça vous a plu ? Hésitez pas à me faire un retour !
Hundreds of Beavers
Cela faisait déjà plusieurs mois que ce film était dans mon radar, parce que pleins de gens de bon goût m'en avait parlé. Mais je n'avais même pas regardé une bande annonce, une image, si ce n'est cette étrange affiche. Et puis il est arrivé sur ShadowZ, et je me suis lancé.
Et là, j'ai été happé. Et j'ai ri. Fort. Très fort. À tel point que ma femme et ma fille m'ont rejoint pour savoir ce qu'il se passait. Et on découvert le film, se sont assises, et ont ri avec moi.
Hundreds of Beavers, c'est du Tex Avery, du Chaplin, du Buster Keaton, tout ça mixé avec des références et une inventivité hors norme, qui arrive à toujours relancer le film, à nous surprendre, et surtout à nous faire rire. Par ses gags, par son esthétique (tous les animaux sont joués par des acteurs en costume), par son absurdité. Il n'y a pas un gag plus fort que l'autre, il n'y a pas de temps mort, le film nous propose toujours quelque chose.
C'est fort, très fort. C'est hilarant. Ca devrait être remboursé par la sécu.
Are you afraid of the Dark Universe ? Phase 2
- Déjà mentionné précédemment, j'ai repris la Phase 2... et je l'ai dévorée !
- Le retour de personnages connus, mais aussi de nouvelles têtes.
- The Black Lagoon, une revisite du concept brillante et touchante.
- The Bride & Frankenstein, surprenant et extrêmement fun !
- Le gros blockbuster final, The Dark Legion 2, une réussite de bout en bout : dramatique, fun, explosif, horrifique. Et un final qui m'a arraché quelques larmes.
- Dalton et Dylan sont toujours aussi intéressants à suivre, mais j'ai lâché les "guest episodes", qui ne m'apportent pas grand chose.
- C'est fou comme "je vois ces films" qui n'existent pas.
Person of Interest - Saison 3
- La saison "masterpiece", qui arrive à jongler entre trois gros arcs narratifs avec brio.
- L'arc Carter/HR et toutes ses ramifications, qui trouve sa conclusion mid-season dans un des cliffhangers les plus réussis et poignants de la série.
- La mise en route de Decima et Samaritain, et la mise en avant de Root.
- La série devient moins épisodique, et plus feuilletonnante, mais on a toujours ces petits épisodes à part qui renversent un peu les codes établis.
- On veut plus de Fusco !
- Ce final de saison, haletant. Le dernier quart d'heure sous tension, qui brise le status quo.
- La série mérite d'être revue, et n'a pas perdu de sa qualité.
Marche ou Crève - The Long Walk
- Un des meilleurs livres de Stephen King comme matériel d'origine...
- ... et une de ses meilleures adaptations.
- Un film de camaraderie, de rébellion contre l'autorité
- Un film léger... jusqu'au premier coup de feu, qui remet tout le monde dans la réalité de cette longue marche. Et en salle, ça marche.
- Une tension permanente, qui scotche au fauteuil, des morts qui font mal, une absurdité du pouvoir qui fait peur au regard de l'actualité.
- Un film qui prend aux tripes.
Une Bataille après l'autre
- Une découverte totale : le cinéma de Paul Thomas Anderson
- Un film difficile à placer temporellement, se trouvant dans une sorte de réalité parallèle (malheureusement) pas si éloignée de la nôtre.
- Encore une histoire de rébellion, mêlée à une histoire familiale, à l'ambition.
- Di Caprio captivant dans ce rôle de père paumé, Sean Penn flippant, Del Toro épatant dans le rôle du sensei rebelle. Et que dire de Chase Infiniti, qui illumine le film.
- Un montage et un rythme qui nous font oublier la longueur du film, et qui nous emmène par des détours inattendus.
- De l'action, du rire, de l'émotion, parfois un peu d'absurde, mais surtout une humanité (et ses failles) qui déborde de partout.
Dungeon Crawler Carl - Tome 2
- Le retour de Carl, Princesse Donut, Mongo et Mordekai !
- Toujours aussi drôle, mais toujours également des touches d'humanité, de recherche de vengeance, de comment péter ce jeu inhumain.
- Un cadre qui change, parce que tout ce tome (ou presque) tourne autour d'un environnement unique.
- Les règles du jeu commencent à changer, et le cadre général se dévoile.
- Le retour de certains méchants ! Des annonces de rencontres à venir !
Fugitifs
- J'ai déjà bien parlé des Runaways/Fugitifs
- J'ai fait découvrir la série à Alicia, 11 ans, avec grand succès.
- Toujours aussi plaisant de s'y replonger et de redécouvrir ces origines.
Escape from 21st Century
- Découverte du cinéma chinois, en version originale
- Visuellement inventif, coloré, et souvent complètement fou.
- Une prémisse folle (j'éternue, je file 20 ans dans le futur, ou revient 20 ans dans le passé), qui fonctionne malgré son côté WTF.
- Quelques réserves sur certains personnages, et notamment les personnages féminins. Peut-être un décalage culturel ?
Peacemaker 2
- Des personnages paumés, qui essaient d'être des héros.
- John Cena, grosse révélation. Comique, drôle, touchant, dramatique, humain.
- James Gunn se fait plaisir avec l'absurde, le gore. Attention aux âmes sensibles.
- Une histoire de réalité parallèle sacrément bien menée, avec une révélation fracassante.
- Un méchant qui se dévoile petit à petit, et qui est une belle ordure.
- Que vont devenir ces personnages dans le DCU ?
Torque
- Après Détention, je voulais découvrir plus de Joseph Kahn
- Torque, des motos, des gangs à moto, des combats à moto. Fast & Furious rencontre XXX sur deux roues et passe tout en vitesse accélérée.
- Un montage cut, rapide, qui ne perd pas de temps.
- C'est con (physiquement, déjà), c'est assumé, c'est inventif mais parfois un peu trop.
- Après Détention, j'avais une petite idée de ce que j'allais voir : et oui, c'est une vision sous adrénaline d'un genre, sans vouloir chercher trop de crédibilité. Une ride à 200 miles per hour.
Les Trois jours du Condor
- Découverte d'un classique au cinéma Le Cep, à Vallet (merci à eux !)
- Du thriller paranoïaque : CIA, années 70, cellules occultes, tout le monde ment.
- Une tension réussie, et un espion qui fait ce qu'il peut avec les moyens du bord (c'est pas Jason Bourne).
- Une fin terrible, cynique à 100%, totalement dans l'esprit du film.
- Une très belle découverte.
La Guilde des Queues de Chats Morts, de P. Djèli Clark
- Merci à l'Atalante de proposer ces formats de novellas !
- En peu de pages, un univers se dévoile, une ville avec ses strates, son histoire tragique.
- Une assassin, une cible étrange, un contrat avec une déesse à remplir, et d'autres assassins aux sources.
- Des scènes d'action réussies, qui se renouvellent, et une galerie de personnages attachants.
- Une écriture qui fait mouche, et une bien belle balade.
Pars vite et reviens tard, Fred Vargas
- Découverte de l'autrice
- Un polar francophone, situé à Paris, avec une galerie de personnages savoureux
- Une alternance de points de vue réussie, entre trois personnages principaux très différents, et à l'implication dans l'enquête variée.
- Une résolution qui se fait petit à petit, et qui marche bien, jusqu'à la révélation finale.
- Une écriture efficace, qui nous emmène dans une ambiance parisienne assez particulière.
- Pourquoi pas découvrir un peu plus son oeuvre ?
Farmhand - Tome 1 - Rob Guillory
- Le dessinateur de Chew se lance dans sa propre série, au scénario et au dessin.
- Une histoire de ferme d'implants. Arbre à cuir chevelu, champs de mains, iris à globes oculaires : attention au body/flore horror.
- Une histoire de famille, de secrets, de non-dits : un père et un fils fâchés qui essaient de se réconcilier.
- Un graphisme qui fonctionne. Horrifique mais parfois drôle, comme on le trouvait dans Chew.