Toiles estivales
Comme je l'ai fait précédemment pour mes lectures et pour les Séries TV, je vais faire un post à part pour mes récentes découvertes cinématographiques. J'ai fait une sélection, ceux que je veux vraiment transmettre et faire découvrir.
Pour rappel, je me suis inscrit sur Letterboxd, et j'y référence mon expérience cinématographique. Les films que je vais voir au cinéma, que je regarde à la maison, les films qui me font de l'oeil, ceux que je récupère dans ma collection de DVD. Vous y êtes ? N'hésitez pas à me suivre !
Donc, voici une petite sélection vue cet été.
Detention (2011)
Objet filmique non identifié. Je pensais Detention comme un film mélangeant Breakfast Club et Scream. Un slasher lycéen moderne, mais pas forcément original. J'ai découvert le cinéma de Joseph Kahn, son rythme infernal, sa folie.
Car c'est un film assez fou, qui part dans tous les sens, explore le slasher, le high school movie, le teen drama, le voyage dans le temps, la fin du monde. Rien que ça. C'est une expérience, le plan le plus long ne devant sans doute pas excéder les trois secondes. C'est saccadé, frénétique, et ça explore des choses très étranges, barrées, sans queue ni tête. Mais bordel, c'est aussi ça le cinéma : des expérimentations. Et Detention, une fois plongé dedans, si on s'accroche, c'est un sacré ride !
Hot Fuzz
Revisionnage en famille de ce second opus de la Cornetto Trilogy, et comme ce film s'améliore à chaque visionnage. Parodie tout en étant un pur action buddy movie, Hot Fuzz n'a pas de temps mort, et brille par son casting principal et secondaire. Et puis tous ses petits détails comme les noms des protagonistes. Un classique.
Dangerous Animals
Cela faisait quelques temps que je ne m'étais pas attaqué à un film de requins. Dangerous Animals en propose, mais n'en fait pas les protagonistes principaux. Ici, l'ennemi, c'est l'homme. Et plus particulièrement ce marin qui propose des sorties en mer pour être au plus près des requins. Vraiment près.
Un survival sur un bateau, avec un chassé-croisé entre la proie et le prédateur, et un tueur psychotique et dérangé, et surtout préparé. Le film ne réinvente ni révolutionne le genre, mais il a fait son effet. Il est efficace, sans trop de chichis, et sait amener quelques twists intéressants. Une très bonne pioche de l'été.
La Momie (1999)
Revisionnage pour moi, découverte pour Alicia (10 ans). Et si elle n'a pas forcément voulu s'y lancer de prime abord (un classique avec elle), elle m'a demandé à le revoir en suite (encore un classique).
Le film n'a pas perdu grand chose du souvenir que j'en avais : c'est toujours aussi cool, prenant, fun et c'est un excellent successeur à Indy. Quelques effets spéciaux numériques ont mal vieilli, mais c'est le lot des films de l'époque. Il reste malgré tout très cool à regarder.
Le Roi Soleil
Surprise totale que ce film, que j'ai vu popper sur le programme de mon ciné local, un soir où je n'avais rien de prévu, et dont le pitch m'a interpellé : un huis-clos dans un bar alors qu'un homme remporte 294 millions d'euros au loto... et meurt. Laissant son billet aux autres.
Petite surprise : j'ai eu l'impression de m'être trompé de salle au début de la séance, mais non, la petite scène costumée fait bien partie du film et de son introduction. Ensuite, et bien direction aux aurores, un bar de Versailles, quelques clients avec une nuit difficile, et l'introduction d'un billet à 294 millions, d'une arme, d'un coup de feu. Et ensuite, quelle histoire raconte-t-on ?
Le film est construit autour de cette notion d'histoire, et nous montre les branches narratives qu'imaginent les personnages. On revoit certaines scènes, manipulées par ce qui sera raconté. Et puis tout être réimaginé à cause d'un événement inattendu. Puis d'un autre. Le huis-clos est tendu, la réalisation très réussie, avec parfois des effets de style très particulier. Et le casting n'a pas de fausses notes. Avec une fin très réussie.
Une belle découverte, qui donne envie de suivre ce réalisateur, Vincent Maël Cardona.
Weapons/Évanouis
La bande-annonce de Weapons (à l'époque, j'avais que ce titre) m'avait accroché, par son pitch de départ intriguant, par son casting (Julia Garner, Josh Brolin, Benedict Wong...) et parce que j'avais envie de me refaire des films d'horreur au cinéma. C'est chose faite, et j'ai été totalement embarqué par le film, qui m'a emmené là où je ne m'attendais vraiment pas.
L'horreur est d'abord dans l'étrange, dans la situation irréelle de cette disparition. Et puis elle monte petit à petit, alors que l'intrigue générale commence à se dessiner, qu'on découvre les personnages et leurs errances, et que tout s'enclenche dans le dernier tiers, quand est révélée la cause de tout ça. Et là, l'horreur bat son plein.
J'ai beaucoup aimé la construction par points de vue. On commence l'histoire par le point de vue de Justine, l'enseignante. Puis on passe à Archer, le père d'un des disparus. Et ainsi de suite. On remonte un peu le temps, on croise les lignes temporelles. J'adore ce principe (j'avais adoré la série Boomtown), et il amène à échafauder des théories sur ce qu'il s'est passé, qui seront parfois poussées dehors par le point de vue suivant.
Le film mérite l'engouement qu'il a connu, et là aussi je vais suivre son réalisateur Zach Cregger.
KPop Demon Hunters
On finit cette série par un film qui m'a été imposé par Alicia (qui doit en être à son 10e visionnage, maintenant). C'est le film tendance du moment, et... ben il le mérite.
D'un point de vue plastique, c'est de l'animation haut du panier. C'est beau, efficace, drôle (parce que ça pète son carcan par fois, à la Dragon Ball/Collège Fou Fou), super bien animé et n'hésitant pas à proposer des plans que le medium animation permet.
Et puis c'est prenant. Le scénario n'est pas fou, et suit un découpage assez classique, mais est parfaitement maîtrisé, avec son lot de révélations, de moments émotions et d'action décomplexée. Le lore est évoqué par touches, et ça passe crème. On pige très vite où on se trouve, et puis même les musiques sont entraînantes et réussies. Voilà, je suis aussi tombé sous le charme, et y a plus qu'à sortir le JDR qui colle bien à tout ça, et faire jouer toute une génération.