J’ai lu, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai joué #53

Une revue assez légère aujourd’hui. Parce que j’ai plein de choses en cours, que ce soit en lecture ou en visionnage. Je vais quand même parler d’un truc que j’ai pas encore fini (et sur lequel j’aurai sans doute un retour à faire une fis achevé).

The Marvels

Malgré beaucoup de retours mitigés entraperçus ici ou là, et un désintérêt croissant pour les productions filmiques Marvel des derniers mois (j’en ai zappé pleins), ce film était coché sur ma liste pour pleins de raisons.

J’ai beaucoup aimé ces trois personnages dans leurs productions dédiées précédentes. Ma fille adore Captain Marvel (et apprécie beaucoup Miss Marvel). Et donc c’était l’occasion d’une sortie cinéma à deux.

Résultat : un très agréable moment. On voyage dans l’hyper-espace (et on rencontre parfois des endroits étranges), on retrouve la famille de Miss Marvel, il y a beaucoup d’humour, un poil d’émotions, et c’est plutôt joli.

Le film ne présente pas de grands enjeux dramatiques dans le « grand plan » Marvel, mais au final c’est aussi bien. C’est un très bon divertissement, qui ne nécessite pas d’avoir de grandes connaissances Marvel.

Baron Noir saison 1

Après le Bureau des Légendes, je poursuis mon exploration des séries francophones du Studio Canal. Et parmi les séries disponibles à la médiathèque, j’ai jeté mon dévolu sur la politique et Baron Noir.

Direction ici la politique française, et l’élection présidentielle. Un lieutenant pris dans les magouilles, qui va essayer de protéger son candidat, avant de virer et tourner pour sa pomme. C’est de la fiction, mais on y retrouve des éléments du réel. On navigue des hautes sphères du pouvoir jusqu’aux réunions de militants, et si parfois c’est un peu « trop », on s’y croit.

Cette saison 1 est menée tambour battant. A tel point que la trame s’étire sur de longs mois, et constitue à elle seule un arc tout entier de la carrière de ce Baron Noir, plutôt bien incarné par Kad Merad (même si parfois, on a des bribes du Kad absurde qui ressortent).

C’est assez bien mené et réalisé en tout cas pour se lancer dans la saison 2.

Les Aventuriers du Rail – Légendes de l’Ouest

Les Aventuriers du Rail est un des jeux qui sort le plus facilement en famille, pour les dimanche après-midi autour de la table. Nous avons décidé de tenter le coup du legacy, pour à la fois retrouver le plaisir des trains, mais aussi vivre une aventure évolutive sur plusieurs semaines.

Nous en sommes à la fin du premier tiers, environ. Après avoir commencé avec uniquement l’est, comme sur l’image ci-dessus, nos compagnies ont commencé à se développer et à pousser vers l’ouest. A l’aide d’un plateau puzzle, nous connectons nos voies vers de nouvelles contrées à chaque partie, rajoutant à chaque fois un nouveau bloc de règles.

Au niveau des règles, on reste sur du très classique : on pioche des wagons, on place des trains, on remplit des tickets. Petite nouveauté, les wagons posés ne rapportent plus de points selon la longueur des routes. A la place, on gagne des points selon le nombre de wagons qu’il nous reste en fin de partie (moins on en a, mieux c’est). Un changement intéressant. L’autre changement, c’est qu’on a de l’argent, qu’on va dépenser et gagner, et que nos points de fin de partie sont liés à ça. Certaines actions nous permettront de faire monter ces points en cours de partie, ce qui n’est pas négligeable.

Legacy oblige, de nouvelles règles vont faire leur apparition. Elles ne sont pas trop complexes, restent dans l’esprit du jeu, et permettent de casser la routine. Surtout, elles semblent à durée limitée. Une des règles que nous avons introduite est déjà « périmée », et ne sera plus utilisée. C’est une bonne idée, qui permet de ne pas avoir trop de couches à rajouter au jeu.

Si vous aimez déjà les Aventuriers du Rail, et que vous disposez d’un groupe prêt à se lancer dans une douzaine de parties sur ce Legacy, c’est une bonne pioche. Ne cherchez pas un jeu trop équilibré, trop tactique : cela reste du familial assez tranquille, parfait pour les après-midi d’hiver autour d’un chocolat chaud et d’un feu de cheminée.

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